Suite aux contrôles d'alcoolémie effectués sur le département jeudi soir, trois conducteurs, dont un pour une course-poursuite, ont été jugés hier par le tribunal correctionnel de Toulouse.
À l'occasion de la soirée du beaujolais nouveau, jeudi soir, des barrages routiers ont été déployés dans l'ensemble du département pour contrôler l'alcoolémie des conducteurs. Mais ce dispositif n'a pas plu à un homme, âgé de 51 ans, qui, à la vue d'un barrage à Roques-sur-Garonne vers 23 heures, a fait demi-tour juste avant. Avertie par un autre automobiliste, la gendarmerie a alors poursuivi le fuyard. L'homme, au volant de sa Mercedes, s'est lancé dans une course-poursuite sur plus de 17 kilomètres. Il n'a pas hésité à prendre la deux fois deux voies en direction de Toulouse, en contresens, pour emprunter l'autoroute A 64. Il est passé sur le pont de l'embouchure et s'est dirigé vers le centre ville. La police, voyant les gendarmes à ses trousses, leur a prêté main-forte pour essayer de stopper l'individu. À plusieurs reprises, l'homme a foncé sur la voiture des forces de l'ordre, qui a réussi, in extremis, à éviter la collision. Après une chasse dans les rues de la ville, prenant, là aussi, des rues en sens interdit, l'homme a été interpellé, non sans difficultés. Il a refusé de se soumettre au test d'alcoolémie. Devant ses juges, le prévenu « ne se souvient de rien ». Pour le président du tribunal, « les circonstances sont extrêmement graves ». Le procureur de la République, pour cette « folle course », requiert, un an de prison dont six mois avec sursis mise à l'épreuve. L'avocat de la défense, Me Boillot, parle « d'erreur de parcours ». Son client, au casier judiciaire vierge, a paniqué en voyant le barrage. Ce père de famille, sans histoire, a écopé de six mois de prison ferme.
Le même soir, vers une heure du matin, deux autres conducteurs ont été interpellés sur les allées Charles-de-Fitte à Toulouse par la police alors qu'il conduisait en état d'alcoolémie. Jugés hier par le même tribunal, l'un, qui avait 1,20 gramme d'alcool dans le sang et roulait sans assurance, a été condamné à quatre mois de prison dont deux mois avec sursis mise à l'épreuve. L'autre, qui avait refusé de souffler et n'avait plus de permis a écopé de six mois de prison dont trois mois avec sursis mise à l'épreuve.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/19/1219676-ivre-au-volant-il-tente-de-semer-les-gendarmes-sur-17-km.html
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