mardi 20 septembre 2011

Proxénétisme à Epernay L'affaire du Cupidon devant les juges

Que s'est-il vraiment passé dans les petits salons obscurs du Cupidon, un bar de nuit d'Epernay « réputé » pour ses hôtesses de « bonne compagnie » ? Des hôtesses qui ont fini par se rebeller et livrer, en 2009, leur patronne à la police.
Deux ans après les faits, Maria Goncalves Da Conceicao, 54 ans, l'ex-patronne de l'établissement à la devanture rouge, devra répondre ce mercredi à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne de proxénétisme, de tolérance habituelle de la prostitution dans un lieu ouvert au public et d'exécution d'un travail dissimulé. Des faits commis courant janvier 2006 et jusqu'au 12 mai 2009, date de son interpellation.
Maria Goncalves, qui avait repris l'établissement sparnacien en 2003, avait été interpellée le 12 mai 2009, peu après minuit, dans le cadre d'une enquête menée par le SRPJ de Reims… après les plaintes de plusieurs filles dénonçant des faits supposés de proxénétisme. La patronne de l'établissement aurait ainsi encouragé des prestations qui dépasseraient le cadre d'une simple activité de bar de nuit.
On évoque des petits salons à l'écart, des têtes à têtes intimistes, un peu trop… Des prestations que la morale réprouve, connues mais surtout encouragées par la patronne du bar. Si les filles poussaient à la consommation, elles ne se contentaient pas que de servir du champagne.
La gérante aurait également gardé les filles sous clé. Elle en aurait logé certaines dans des appartements au-dessus du bar… Mise en examen au terme d'une garde à vue de 48 heures, Maria Goncalves avait été remise en liberté, placée sous contrôle judiciaire puis incarcérée moins d'un mois après son interpellation pour avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire. Elle avait notamment interdiction de se rendre dans la Marne et d'entrer en contact avec ses ex-employées. C'est justement pour avoir tenté de communiquer avec les filles qu'elle avait été placée en détention provisoire.
Mercredi après-midi, c'est libre de ses gestes, mais toujours sous contrôle judiciaire, que l'ex-gérante du Cupidon, un établissement fermé depuis les faits, devra s'expliquer

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/tribunal-correctionnel-proxenetisme-a-epernay-laffaire-du-cupidon-devant-les-juges

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