L’affaire commence le 19 juillet dans les rues de la ville. Une patrouille de la brigade anticriminalité de Nancy contrôle en ville un couple qui roule dans une Citroën C2. La passagère n’a pas l’air très clair, mais c’est surtout le conducteur qui est intéressant. Il est recherché pour l’exécution d’un jugement et est porteur d’une dose d’héroïne. Sur lui, 1 000 € en liquide, et dans un de ses sacs, 20 000 € sous cellophane.
Camping-car et moto de 650 cm³
L’affaire intéresse bigrement la PJ qui travaille sur le trafic international de stupéfiants et prend le relais. On apprend que le couple partait au Luxembourg ou en Belgique pour « placer » cet argent dans la drogue. L’homme comptait acheter 2 kg d’héroïne et quelques centaines de grammes de cocaïne. La femme y allait pour acheter des cigarettes. La police pousse plus avant ses investigations, car la voiture est au nom d’une ex-petite amie du trafiquant. Chez elle, les policiers trouvent un peu d’héroïne, un peu de cannabis et, soigneusement dissimulés, à l’insu de ses parents, 25 000 € en liquide, en prévision des mauvais jours. Dans le jardin est garé un camping-car acheté 25 000 € il y a quelques semaines, et une moto de 650 cm³. Tout cela avait été acquis avec le produit de la revente de la drogue. L’homme a reconnu de nombreux voyages.Une information judiciaire est ouverte pour déterminer l’origine de la marchandise. L’homme a été écroué, sa passagère laissée libre et l’ex-petite amie placée sous contrôle judiciaire. L’argent provenant du trafic ira abonder le fonds de concours drogue, qui mène des opérations de prévention, finance des actions de soin et est alloué aussi à la répression.
Une façon morale de boucler la boucle.
http://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers
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