Rappelons encore qu’en septembre 2009, la mairie avait désigné la société Icade pour redessiner le visage du Cap Vert, pôle de loisir incluant un parc aquatique, un centre de fitness, un institut de beauté, un hôtel-restaurant et un cabaret qui propose des dîners spectacles. Mais, après un an de fermeture du complexe, les deux sociétés n’avaient toujours pas réussi à s’entendre.
Un nouveau délai
Après une tentative de médiation qui n’avait pas plus abouti, le juge de l’exécution du Tribunal de Grande Instance devait étudier les formes de l’arrêt de déconstruction. Celui-ci, prononcé en mars 2011, ordonnait que les entreprises quittent le site, sans quoi elles s’exposaient à payer une astreinte de 1 500 € par jour. Lors de l’audience du 14 juin dernier, M e Cannet demandait un délai de 7 mois afin de pouvoir échelonner le déplacement des activités du Cap Vert sur un nouveau site, au Lac Kir, où une filiale indépendante de la société CG Finances, exploite déjà une salle de spectacle.Les enjeux mis en avant restaient le maintien de l’ensemble des activités pour préserver tous les emplois, sachant que la soixantaine de salariés est restée, depuis le début de cette affaire, très soudée à leur directeur.
Le jugement a donc été rendu, accordant aux sociétés CG Finances un nouveau délai, jusqu’au 31 décembre, pour quitter les lieux. L’astreinte pour la période du 24 mars jusqu’au 31 décembre 2011 a également été supprimée
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/30/cap-vert-un-delai-de-6-mois-pour-demenager
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