Laëtitia Perrais, tuée en janvier près de Pornic (Loire-Atlantique), a subi de « multiples violences » avant sa mort, mais aucune « trace de violences sexuelles » n'a été relevée par les autopsies et expertises, a indiqué hier le procureur de Nantes, Xavier Ronsin.
Laëtitia a été victime « d'une part de coups portés au visage, d'autre part de très nombreuses blessures par arme blanche sur tout le corps, ainsi que d'une strangulation qui a été très vraisemblablement à l'origine directe du décès ».
Les expertises ont par ailleurs prouvé « l'absence de traces de violences sexuelles », a ajouté le procureur.
Elles ont également démontré que Laëtitia avait bien « chuté de son scooter qui avait été percuté par un véhicule mais que les blessures subies à cette occasion ont été sans conséquences mortelles ».
Selon le procureur, les expertises ont aussi « mis en évidence l'hypothèse que la découpe des membres de la victime a été opérée » avec une scie à métaux présentant des caractéristiques compatibles avec un des outils calcinés que les enquêteurs avaient retrouvé dans le jardin de la maison où a été interpellé Tony Meilhon.
Laëtitia, 18 ans, a été vue pour la dernière fois vivante le 18 janvier au soir en compagnie du principal suspect.
Ce dernier a toujours affirmé qu'il avait tué accidentellement la jeune fille. Son corps a été retrouvé démembré en deux endroits de Loire-Atlantique, lesté et immergé dans des étangs, le 1er février, puis le 9 avril.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/01/1095642-des-traces-de-coups-et-d-arme-blanche-sur-le-corps-de-laetitia.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire