« Un seul être vous manque et… » cette sensation, David Bobin l’a incontestablement ressenti lors de la récente élection du premier magistrat à Vauxbuin.
David Bobin aurait « tant apprécié » qu'elle soit à ses côtés, toutefois, sans le moindre état... d'âme, la vie en a décidé autrement ! « Mesdames et messieurs, mes chers collègues, je viens de proclamer l'élection de quinze élus et pourtant seulement quatorze ont pris place aujourd'hui autour de cette table ». L'émotion difficilement maîtrisée, avant même d'être proclamé maire de Vauxbuin, l'intéressé « se devait de rendre hommage à Claudette Quéant » Une ... légitimité pour celui dont le souvenir d'avoir croisé le chemin « d'une personnalité très dynamique » dès 2008 pour ensuite conjointement tracer le leur en politique, ...
« Intransigeante comme elle l'était avec elle-même »
« Le dimanche 3 mai, notre amie nous a quitté. La maladie contre laquelle elle luttait depuis trois ans a fini par l'emporter. Me concernant, il n'y a pas d'honneur plus cruel que celui qui me porte, ce soir, à célébrer sa mémoire ». Hagard, le regard dans le vide, à l'image de celui causé par celle qui l'appelait « affectueusement son gamin », David Bobin contait alors quelques anecdotes : « Je me souviens d'une femme de caractère, qui détestait l'hypocrisie et la déloyauté. Qui pouvait se révéler intransigeante comme elle l'était avec elle-même ». Une dame au « grand cœur, aux yeux malicieux, au sourire lumineux et dont la générosité débordante ne semblait avoir d'égal qu'un charisme élégant ».
En marge de l'élection du maire puis des adjoints, l'intéressé ne pouvait prétendre débuter la séance sans adresser un petit clin d'œil en direction de cette confidente, de cette « élue déterminée à honorer ces engagements, même affaiblie par cet âpre combat personnel » qui ... de là-haut continuera à veiller sur la bourgade vauxbuinoise.
Un regard de là-haut
« Claudette était nantie d'une autorité naturelle qu'elle savait notamment mettre à profit afin de ponctuer des débats qui s'éternisaient » soulignait encore son cadet. Brossant encore le portrait d'une personne « chaleureuse et prévenante avec ses amis, celle d'une épouse, d'une mère mais également d'une grand-mère aimante et attentive ».
Elle qui se fondait dans la discrétion n'avait pu éviter de provoquer une once de choc par ce « départ » précipité ! « Elle était comme cela Claudette, de ces femmes et de ces hommes qui nous laissent indifférents. Celles et ceux qui ont la chance, le privilège d'en côtoyer peuvent le confirmer » a l'unanimité.
...Comme ce vote de confiance auquel son « petit protégé » allait être ensuite soumis. Fier de conserver l'écharpe tricolore, David Bobin paraissait vouloir rechercher « en cet instant particulier » le sourire malicieux et complice de cette « amie » à jamais disparue.
Peine perdue cependant pour celui dont l'émotion demeurait bel et bien palpable. Impression étrange, bouleversante même, que partagera d'ailleurs Régine Barle. qui sitôt investie dans ses fonctions de deuxième adjointe ne manquait pas de mentionner le nom de la défunte.
"A cette occasion, Vuduchateau.com renouvelle à Claude Quéant, son époux, Mathilde et Guillaume, ses enfants, Eléna et Jules ces petits enfants, ses sincères condoléances."
lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
http://www.vuduchateau.com/actu-13371-des-sourires-auxa-larmes.html
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