mardi 2 juin 2020

Romane Durbas, une passion sans limite








 
En selle dès son plus jeune âge, la demoiselle considère l’équitation tel un « bien-être » … Un plaisir qu’elle s’efforce à préserver.

Si elle dément être « à cheval sur les principes », Romane Durbas peut toutefois difficilement nier l'évidence. Botter ... en touche cette attention toute particulière qu'elle accorde à la plus belle conquête de l'homme.
« Je dois admettre que l'équitation tient une place importante dans mon quotidien. Certes, j'ai dû me résigner à glisser moins souvent le pied à l'étrier ces derniers temps, en raison notamment de mes études. Je suis actuellement en « troisième année » de formation de l'école d'infirmière. J'espère d'ailleurs être diplômée très prochainement. Mais dès que l'opportunité se présente... » En quelques mots et du haut de ses vingt ans, la demoiselle expose ainsi une passion grandissante avant d'évoquer du bout des lèvres ces premiers pas au sein même d'un environnement qu'elle ne connaissait pas.
« A l'origine, j'accompagnais ma sœur Pauline aux Ecuries du Relais de la Poste, centre équestre situé à Berny-Rivière (Aisne) Où je la suivais du regard. Principalement » se souvient l'intéressée qui, au fil du temps, se découvrait le souhait, l'envie de se mettre en selle. Non sans une légitime appréhension... Encouragée, « poussée même » par ces proches, Romane Durbas faisait alors le « grand saut » avec la complicité de Paul Monteiro, son moniteur de l'époque.
Sensations nouvelles qui attisaient rapidement le « désir d'en connaître d'autres » confesse celle qui jusqu'alors collectionnait les ... bonnes notes au sein de la Fraternelle de Coincy (Aisne). Atmosphère musicale où elle semble également avoir (su) trouver sa voie, sans faire pour autant trop de bruit : « Depuis l'âge de quatre ans, je joue de la flûte, aux côtés de mon papa Francis. Il m'arrive parfois cependant de privilégier également le piccolo » souligne-t-elle, avant qu'elle n'avoue également s'être récemment laissée séduire par le saxophone. Enthousiasme tout aussi dévorant de la part d'une demoiselle qui affirme néanmoins savoir toujours sur quel pied danser !
« Je parviens pour l'heure à jongler avec ces deux passions. Cependant, j'avoue que mon cœur bat un tantinet plus fort pour la musique » argumente Romane Durbas, laquelle s'active à définir une belle harmonie entre ces sources d'intérêts... Suffisante d'ailleurs pour orchestrer (régulièrement) de brillantes prestations lors de compétitions de sauts d'obstacles (CSO) où elle prend un malin plaisir à placer la barre toujours un peu plus haut. En selle successivement sur « Franco puis Charly, deux valeureux partenaires avec qui j'ai pu vivre d'inédites sensations fortes avant que Sucre n'entre en scène. Un poney dont mes parents ont fait l'acquisition le 18 janvier 2011. » souligne avec un petit sourire espiègle celle qui a rejoint les Ecuries du Pas Saint Martin à Ambleny. Nouvel environnement, nouvelle approche en compagnie de Mélanie Blot et Aurélien propriétaires des lieux, qui cependant attisaient un besoin d'adrénaline ainsi qu'une farouche volonté de se (re)lever de ces échecs.
« Pour oser prétendre réussir, il convient de se remettre sans cesse en question. Car votre compagnon n'est pas le seul à réprimander ! Le cavalier a également sa part de responsabilité puisqu'il s'agit d'un binôme » résume celle qui, perfectionniste à souhait, veille à ne jamais déroger de cette philosophie. Consciente qui lui sera nécessaire de composer avec des hauts et des bas. Satisfactions et désillusions font ainsi bon ménage. « L'équitation demeure source de plaisir et le restera. Surfer sur la vague du succès est toujours très agréable mais il convient absolument de respecter son partenaire » argumente la cavalière des Ecuries du Pas Saint Martin d'Ambleny dont la galerie de trophées n'a cessé de s'enrichir au fil du temps.
Ce temps qui demeure impor...tant de maîtriser, à gérer au mieux afin d'espérer se hisser sur la marche la plus élevée du podium. Un rêve devenu d'ailleurs réalité lors des championnats départementaux où Romane Durbas se jouait de l'adversité « en club Elite ». Bien belle journée pour une demoiselle qui, la tête alors dans les étoiles, la conservait également sur les épaules.
Comme lorsqu'elle feuillette l'album aux souvenirs et se remémore de jolis coups d'éclats. « Et de rires également » souligne-t-elle avec une certaine émotion. Ces passes d'armes, déclinées çà et là, aux championnats de France de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) entre autres où le cœur bat la chamade avant que l'on prenne soin de se jeter dans les bras de « Maman Nathalie », soulagée pour l'occasion... « Instants précieux, à la valeur inestimable » qu'elle risque cependant de devoir mettre sensiblement entre parenthèse.
« Mon emploi du temps va se définir par rapport à cette orientation professionnelle qui se dessine. Il n'est pas improbable que je sois dans l'obligation de placer plus fréquemment mes bottes au clou » indique l'intéressée, usant d'un petit trait d'humour qui chercherait à dissimuler (habilement) une déception.
Ainsi, au pied levé, avait-elle suppléée sa grande sœur Pauline, « tibia fracturé durant l'automne », afin de maintenir en bonne condition Tuccianno. « Un cheval qui nous a procuré tant de joies à toutes les deux ! Depuis que Sucre coule une paisible retraite chez mes grands-parents ». Et chaque jour, trouvait-elle un moment pour rejoindre l'écurie et se mettre en selle. Le reflet d'une passion qui demeure intacte ? Quoiqu'il puisse arriver...
lire sur le blog vuduchateau.com                merci Laurence 

http://www.vuduchateau.com/actu-13383-romane-durbas-une-passion-sans-limite.html

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