Si l’association s’est révélée plus « discrète » ces derniers temps, épidémie du Covid 19 oblige, elle demeure sur le « pied de guerre », prête à défendre à nouveau le devoir de mémoire.
De mémoire de « passionné », c'est bel et bien la première fois que Cyril Mille confesse s'être résigné à déposer les armes ! « En apparence seulement » lance avec un trait d'humour le président d'Eperon 132, association à vocation patriotique dont il fut le fondateur en 2003.
Respectant alors « scrupuleusement un protocole édité par l'exécutif ainsi que les gestes barrières », l'intéressé n'a donc pu résister (bien longtemps) à l'envie de participer à la commémoration de l'Armistice du 8 mai 45. Cérémonie où il déposa d'ailleurs une gerbe de fleurs devant le monument aux morts de Crouy. Puis il s'est recueilli, aux côtés notamment du premier magistrat Daniel Moitié et de quelques personnes ... triées sur le volet.
Gerbe déposée à Crouy
« Une atmosphère très étrange » selon celui qui avait trouvé déraisonnable de sortir certains vêtements (de circonstance) du placard. « De tradition, nous apparaissons en tenue rappelant celle des combattants du premier conflit du siècle dernier. Nous prenons part au défilé coordonné par la municipalité de Soissons après avoir fleuri le cimetière militaire de Crouy. Mais au regard du cahier des charges rédigé par les plus hautes instances et de son aspect particulièrement drastique notamment, il s'est avéré délicat, voire difficile de prétendre honorer ces rendez-vous. Cependant, cette cérémonie m'a offert, à titre personnel, l'opportunité de penser à nos combattants de 1940, nos « pères » qui auraient tant apprécié célébrer le 80e anniversaire de la Bataille de France » soupire Cyril Mille, la mort... dans l'âme il est vrai, jetant à nouveau un œil sur un agenda où seul un « déplacement jusqu'à Villers-Cotterêts » y figurait.
Lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
http://www.vuduchateau.com/actu-13445-eperon-132-ne-d-sarme-pas-crouy.html
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