

1ère rétro auto Vaillysienne, pas moins d'une trentaine de véhicules anciens se sont rassemblés sur la place du jeu de paume pour une promenade de 108 kilomètres entre Le Chemin des dames et la Vallée de l'Aisne.
L'occasion pour les curieux d'échanger avec les propriétaires des Triumphs, Frégrates, Minis, coupé S Audi, DS, 2 CV... un régal pour les yeux !
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Les congés payés fêtent leurs 80 ans
Le 9 juin 1936 était déposé le projet de loi sur les congés payés, qui fêtent ainsi ce jeudi leurs 80 ans. Un anniversaire qui prend une résonance particulière alors que depuis des mois, une partie de la France se mobilise contre la loi Travail.
Prendre du repos sans perdre une partie de son salaire : cela n'existait pas en France avant 1936, sauf pour quelques professions privilégiées. Les congés payés, héritage majeur du Front populaire, ont été votés il y a 80 ans. Aujourd'hui, les syndicats ne se battent pas pour de nouveaux droits mais pour éviter de perdre certains acquis sociaux, menacés selon eux par la loi Travail.
"Le bonheur de ne rien faire"
A l'issue de plusieurs semaines de grèves et d'occupation d'usines en 1936, les ouvriers obtiendront la création des conventions collectives, le passage de la durée du travail à la semaine de 40 heures, et 15 jours de congés payés. La 3e semaine de congés payés sera généralisée en 1956, la 4e en 1969 et la 5e en 1982.
Mais c'est l'été 1936 qui demeure le symbole de cette révolution sociale. Plus de 500.000 billets de train seront vendus en août 1936. "Il y avait de la joie, celle d'avoir gagné cette conquête sociale, celle de la découverte, ce bonheur de dire 'je ne vais pas travailler et je vais être payé' ! C'était une notion impensable, tout comme le tout nouveau secrétariat d'État aux loisirs", dit Françoise Denoyelle, commissaire de l'exposition "1936, le Front populaire en photographie" en cours à Paris.
Nombre de témoignages d'archives évoquent le "bonheur de ne rien faire", les "premières bouffées d'air marin" venant "d'un autre monde", mais aussi la gêne de ne pas connaître "les codes" des vacances, réservées jusque-là à une bourgeoisie qui se plaint de "ces salopards en casquette" venant "polluer" ses plages.
Des congés, mais pas forcément le budget pour en profiter
Mais si les congés payés sont une énorme avancée sociale, ils ne vont pas de pair avec des augmentations de salaires. Séverine Mazière, écrivain et biographe, a recueilli plusieurs témoignages expliquant qu'une majorité de Français n'avait pas les moyens de partir en 1936, et que ce n'est que dans les années 60 que la France a réellement connu un boom des départs en vacances.
Julien Lauprêtre, président du Secours populaire âgé de 90 ans, a passé ses premières vacances en août 1936 en colonie à l'Ile-de-Ré. Il rappelle à l'occasion de cet anniversaire qu'aujourd'hui encore, "seulement un enfant sur trois et un Français sur deux" partent en vacances.
Lutte pour de nouveaux droits versus lutte contre la perte d'acquis
"Ce droit est le fruit de luttes, et s'il a été voté à l'unanimité par les députés et les sénateurs de l'époque, c'est bien qu'il correspondait à une volonté populaire" souligne Julien Lauprêtre, qui appelle à continuer de "résister !" en référence à la loi Travail qui depuis des mois nourrit un mouvement de protestation en France.
"Ce mouvement de 1936 était offensif, il s'agissait de conquérir des droits. Aujourd'hui, le mouvement social est en mode défensif, par crainte de perdre ces mêmes droits" analyse Jean-Pierre Le Crom, directeur de recherche au CNRS spécialiste du droit social. Mardi, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que l'action de son gouvernement était dans la "continuité" du Front populaire.
lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
http://www.vuduchateau.com/actu-13488-comme-un-air-de-cong-s-pay-s-pour-la-1-re-r-tro-auto-vaillysienne.html

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