vendredi 15 mai 2020

Vauxbuin, une commune dans l’air du temps : en route pour la fabrication de masques...








Durant cette crise sanitaire sans précédent, la cité proche de Soissons s’attache à préserver dynamisme et tradition...
« Le temps est précieux. Il n'a pas de prix » Cette (double) maxime semble vouloir prendre tout son sens en cette période bien chaotique. En cité vauxbuinoise, sous l'impulsion de son premier magistrat David Bobin, celui-ci est - par conséquent - utilisé à ... bon escient. « Il s'agit effectivement de l'une de nos préoccupations » souligne celui qui vient d'être récemment reconduit dans ses fonctions.
Ce temps, certains concitoyen(ne)s n'ont cependant pas hésité... un seul instant à l'accorder à la communauté ! « Une vingtaine de bénévoles oeuvrent d'arrache pied depuis peu, animée par la volonté de confectionner un maximum de masques. Protections qui seront ensuite distribuées à titre gracieux » explique David Bobin.

Confection locale de masques

Un bel élan de solidarité qui offre aussi l'opportunité de préserver, voire intensifier ce lien social si déterminant en ces temps... qui court. N'en demeure que cette initiative se découvrait rapidement l'image d'une course contre la montre. Audacieux projet que cette fine équipe réussissait à surmonter en s'appuyant entre autre sur son dynamisme.
Sans voix face à cet enthousiasme, l'élu ne paraissait alors trouver les mots afin d'exprimer sa satisfaction. « Un grand merci à toutes et tous ! La formulation peut apparaître simple mais me semble néanmoins la mieux appropriée » indiquait-il. Quelques mots qu'il agrémentait d'un petit sourire.

Tradition respectée

Auparavant, c'est devant le monument aux morts que David Bobin avait souhaité exprimer sa reconnaissance. Notamment à ces victimes de la deuxième guerre mondiale dont l'identité - pour certaines - demeure graver (à jamais) dans le marbre. En petit comité, « obligations liées à la crise sanitaire du Covid 19 » leurs mémoires allaient être honorées en ce jour anniversaire de l'Armistice du 8 mai 45.
Instants de recueillement où il masquait difficilement une émotion relative à la tragique et récente disparition de Claudette Quéant. « Cela suscite une grande tristesse au sein de la commune, du conseil municipal également où elle détenait le statut de « première adjointe » murmurait-il, la gorge nouée.

L'ombre de Claudette Quéant

Avant d'ajouter : « Sa personnalité, sa ténacité, son dévouement vont nous manquer. Son absence nous pèse déjà » mentionnait celui qui tenait ainsi à rendre hommage à cette « confidente » vaincue par la maladie à l'âge de 69 ans. Impliquée dans l'assurance avant de se voir attribuer la direction du « premier cabinet de travail temporaire Synergie à Soissons », cette personnalité vauxbuinoise assurait la présidence de l'OGEC (Organismes de Gestion de l'Enseignements Catholique) à Saint-Vincent-de-Paul de Soissons.
Très attentionnée à l'égard des autres, Claudette Quéant livrait aussi une farouche et acharnée bataille contre la maladie. Avant qu'elle ne se retire sans crier garde, en toute discrétion. Comme elle l'aura toujours été...
lire sur le blog vuduchateau.com               merci Laurence 


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