

Arnaud Battefort
NOS PEINES : JEAN-PIERRE PONCELET*, FIGURE DE VAILLY ET DU MILITANTISME SOISSONNAIS, VIENT DE NOUS QUITTER !
Nous sommes samedi matin, il est autour de 9h30, lorsque le téléphone sonne. Je n'ai pas entendu les 1ers appels, la musique que j'écoute est, peut-être, trop forte. A l'autre bout du fil, mon vieux compagnon Jean Francois Poncelet me parle. Je comprends tout de suite que son oncle Jean-Pierre s'est éteint. Il nous a quitté, vers 4 heures du matin, dans ce centre hospitalier pour lequel il avait, si souvent, défendu les conditions de travail des personnels et ce, encore tout récemment.
La veille, sa femme Thérèse m'avait fait comprendre qu'il fallait s'attendre au pire. Je l'avais vu quelque jours plus tôt, rue Alexandre Legry, alors qu'elle allait chercher le pain, l'air contrit. "Avec Jean-Pierre, nous ne sommes pas allés voter et nous en sommes désolés. Nous avons préféré ne pas prendre de risque, mais tu nous connais."
Jean-Pierre, c'était l'un des premiers sourires que je voyais sur les manifs soissonnaises dans le cortège de la CGT.
Il était de tout les combats pour plus d'équité, pour plus de solidarité, pour plus d'humanité.
Malgré sa santé déclinante ces derniers temps, il mettait un point d'honneur à être de tous les rassemblements, de toutes les mobilisations citoyennes, de toutes les luttes arborant la couleur rouge de son parti et de son syndicat à la fois.
Cet hiver, nous devions partager le verre de l'amitié.
Je venais de donner un coup de main aux gars des services techniques de la ville pour (re)stabiliser ce petit chemin qui mène jusqu'à sa maison. Je n'en n'avais pas pris le temps, comme trop souvent.
"Son corps a lâché, il était trop fatigué. Tu sais Arnaud, il laisse un grand vide", ces mots de Thérèse résonnent encore aujourd'hui alors que j'écris ce mot.
A sa famille, à ses proches, à ses camarades, je veux dire en paraphrasant Victor Hugo qu'il n’es plus là où il était, mais qu'il sera partout là où nous serons !
La veille, sa femme Thérèse m'avait fait comprendre qu'il fallait s'attendre au pire. Je l'avais vu quelque jours plus tôt, rue Alexandre Legry, alors qu'elle allait chercher le pain, l'air contrit. "Avec Jean-Pierre, nous ne sommes pas allés voter et nous en sommes désolés. Nous avons préféré ne pas prendre de risque, mais tu nous connais."
Jean-Pierre, c'était l'un des premiers sourires que je voyais sur les manifs soissonnaises dans le cortège de la CGT.
Il était de tout les combats pour plus d'équité, pour plus de solidarité, pour plus d'humanité.
Malgré sa santé déclinante ces derniers temps, il mettait un point d'honneur à être de tous les rassemblements, de toutes les mobilisations citoyennes, de toutes les luttes arborant la couleur rouge de son parti et de son syndicat à la fois.
Cet hiver, nous devions partager le verre de l'amitié.
Je venais de donner un coup de main aux gars des services techniques de la ville pour (re)stabiliser ce petit chemin qui mène jusqu'à sa maison. Je n'en n'avais pas pris le temps, comme trop souvent.
"Son corps a lâché, il était trop fatigué. Tu sais Arnaud, il laisse un grand vide", ces mots de Thérèse résonnent encore aujourd'hui alors que j'écris ce mot.
A sa famille, à ses proches, à ses camarades, je veux dire en paraphrasant Victor Hugo qu'il n’es plus là où il était, mais qu'il sera partout là où nous serons !
* photos facebook Cgt Soissons.
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