Jeudi, un TER au départ de Nancy à 18 h 14 et transportant 208 passagers en direction de Strasbourg, entrait en collision peu avant 18 h 25 avec un camion au niveau du passage à niveau qui coupe la départementale 112, à Laneuveville-devant-Nancy. Le chauffeur du poids lourd est grièvement blessé « mais son pronostic vital n’est pas engagé », indiquait vendredi matin François Pérain, procureur de la République de Nancy. Sous le choc, la cabine du camion était pulvérisée. Aucun blessé n’est à déplorer parmi les voyageurs.
Le parquet de Nancy a ouvert une procédure « du chef de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à trois mois ». L’enquête a été confiée aux policiers de la Sûreté départementale. « Le conducteur du train a été soumis à un dépistage d’alcoolémie qui s’est avéré négatif », précise François Pérain.
Des premiers éléments de l’enquête (témoignages, constatations…), « il résulte que le chauffeur du poids lourd se serait engagé sur le passage à niveau alors que les signaux sonores et visuels étaient déjà déclenchés et que les barrières étaient en train de se baisser. Le camion s’est ainsi retrouvé bloqué sous une barrière qui s’est rabattue entre la cabine et la remorque », indique encore le procureur. « Les tests de bon fonctionnement des barrières ont été effectués dans la nuit de jeudi à vendredi en présence des policiers. Ils ont conclu au fonctionnement normal de celles-ci ».
Vendredi, le trafic fer/route avait repris normalement avec une noria de poids lourds sur la petite D112. Au grand dam des riverains de l’accident. « Ils roulent vite… », assure Didier. « Et un radar indicateur de vitesse installé après le passage à niveau, dans le sens Ville-en-Vermois - Laneuveville, devrait plutôt être positionné en amont. Ce serait plus judicieux ».
Jeudi soir, après l’accident, la barrière gauche du passage à niveau (PN) situées côté Ville-en-Vermois - partie non concernée par le choc - s’est levée avant de se refermer. Un agent SNCF semblait intervenir au niveau du boîtier de commandes, sur le poteau de fixation de ladite barrière. Il a été rappelé à l’ordre par un policier qui lui a signifié que, « pour le moment, personne ne touche à rien ».
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