dimanche 9 septembre 2018

Feu d’appartement à Battant : sept personnes évacuées, une hospitalisée cette nuit

L’intervention d’une extrême rapidité des pompiers a sûrement évité le pire cette nuit au centre-ville de Besançon. Et si une seule personne a été prise en charge, victime des fumées et hospitalisée, l’équipe du Lieutenant Jacquet y est pour beaucoup.
L’incendie a pris dans un appartement en deuxième cours, rue Battant, au n° 39. Tout au bout d’un couloir étroit : « il nous était impossible d’intervenir de façon aérienne… » Une lance est alors déployée dans le dédale de couloirs.
À leur arrivée peu après 4 h 35, heure de l’alerte, un homme s’est réfugié sur le toit pour échapper aux flammes qui l’entouraient. Sorti par un Vélux®. Et non sans difficulté, il est finalement récupéré par les secours et immédiatement pris en charge par le médecin du Samu 25. Intoxiqué par les fumées, il sera évacué par le VSAV sur l’hopital de Besançon.

Le réflexe d’Adrien

Les sept autres personnes occupant les appartements au moment du sinistre sont déjà sorties dans la rue à l’arrivée des pompiers, toutes alertées par Adrien, locataire avec son amie, au 3e  étage : des flashs derrière nos vitres m’ont réveillé ». C’étaient les flammes qui s’échappaient d’une fenêtre et se reflétaient : « je ne me suis pas posé de question, j’ai dit à ma chérie, habille-toi, il y a le feu et je suis allé frapper à toutes les portes… »
À ses côtés, assis sur le trottoir et habillés de couvertures de survie, ses voisins dont un enfant, et une chatte et sa portée, sauvées, elles aussi, par leur maîtresse.
Il est 6 h, le technicien de GRDF vient de rétablir le courant où cela était possible, les premiers d’entre eux sont alors raccompagnés chez eux par les pompiers, depuis de longues minutes maîtres du sinistre et occupés à jeter par les fenêtres de l’appartement incendié, les déchets carbonisés.
Sur place, Anne Vignot, adjointe au maire et élue de permanence salue la rapidité de l’intervention « dans un secteur compliqué » non sans avoir longuement échangé avec les victimes.
L’origine du feu ? « Une erreur de manipulation du monsieur » explique grimaçant le Lieutenant Jacquet… Mais à écouter les témoignages au pied de l’immeuble, « cela ne pouvait que se terminer comme cela ! »
A 7h, les pompiers étaient toujours sur les lieux et la criculation coupée.


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