vendredi 1 juin 2018

Pontarlier : il se fait escroquer 253 000 € par internet

Les escroqueries sont en recrudescences sur le net, ces derniers temps. En l’espace d’une semaine, plusieurs personnes se sont faites truandées par le biais de méthodes savamment orchestrées.
En atteste cette arnaque, qui a débuté au mois de janvier. Un Pontissalien de 44 ans se fait alors démarcher par une banque. Cette dernière lui propose des placements à 6,5 % d’intérêts. Des montants exceptionnels quand le taux du livret A s’établit à 0,75 %. L’homme pense avoir flairé le bon coup. Il se lance dans l’aventure, avec la garantie de « faire fortune », comme lui assure la société.
Le contact est établi, la confiance règne et le quadragénaire envoie un premier versement de 80 000 €. Un premier élément aurait cependant dû lui mettre la puce à l’oreille : la banque ne propose aucun plafond, ni limite de dépôt. En clair, il peut verser de l’argent à volonté avec ce taux préférentiel. Mais l’homme ne se doute de rien. En proie à une dépression qui l’affaiblit, il décide même d’effectuer un second virement d’un montant de 173 000 €. Une somme qui porte le montant total de ses placements à 253 000 €.

Fausse page d’accueil
Au début, la firme reste en contact avec lui et continue de lui promettre des rentes faramineuses. Mais au bout de quelques semaines, plus aucune nouvelle. Malgré ses appels répétés et ses mails, la fameuse banque ne répond pas. Il lui faudra plusieurs mois, avant de comprendre qu’il est tombé dans un piège. La société bancaire n’a en fait jamais existé. Les escrocs ont falsifié une page d’accueil de toute pièce pour le mettre en confiance. Et ses virements n’ont jamais été placés. Ils se sont envolés par l’intermédiaire de différents comptes, immatriculés à l’autre bout du globe. Difficile pour les enquêteurs de remonter la piste de ses pirates du net, souvent basés dans des pays où l’Etat français ne peut intervenir.
Ces arnaques sont monnaies courante ces derniers mois. Cette autre Pontissalienne d’une soixantaine d’années, a voulu aider sa nièce, dans le besoin. Cette dernière l’a contacté par mail en lui expliquant qu’elle était hospitalisée et qu’elle ne pouvait pas s’exprimer par téléphone. Le motif ? Un problème au larynx. La femme tombe dans le piège. Elle effectue un premier virement de 1500 €, puis deux, et même un troisième avant de découvrir le pot aux roses. Quand elle réussit à joindre sa nièce (en parfaite santé), il est déjà trop tard. Et l’argent déjà loin.


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