Le jeune homme interpellé à son domicile de Mourmelon-le-Grand (Marne) dans la soirée du 4 juin aurait avoué être l'auteur des coups de couteau fatals au jeune Kévin, samedi 2 juin dans un parc de la commune. Le rôle de la petite amie, interpellée elle aussi, reste encore à définir.
Selon nos informations, le jeune homme de 17 ans interpellé dans la soirée du lundi 4 juin, aurait avoué être l'auteur des coups de couteau mortels portés au jeune Kévin, samedi 2 juin. Les aveux de l'adolescent auraient été recueillis lors de son audition par la section de recherche de Reims.
L'agresseur présumé est un habitant de Mourmelon-le-Grand (Marne), où se sont déroulés les faits. Il serait un passionné d'airsoft et de reconstitutions historiques de la Seconde Guerre mondiale. Sur son profil Facebook, le jeune homme poste régulièrement de nombreuses photos de lui, costumé en militaire, arme à la main, lors de reconstitutions historiques.
Au vu de la nature des faits, le procureur de la République de Châlons s'est désaisi de l'affaire au profit des juges d'instruction du pôle criminal de Reims.
Couvert par le témoin ?
Le portrait-robot de l'appel à temoin serait-il une diversion ? Mardi 5 juin, la petite amie de Kévin, a elle aussi été interpellée par la section de recherches de Reims. Selon le procureur de la République de Châlons, "d'importantes contradictions entre son témoignage initial et des éléments révélés par les investigations ont justifié cette mesure."La jeune fille de 17 ans, témoin de l'homicide, avait fourni aux enquêteurs, le soir-même des faits, une description de l'auteur des coups de couteaux mortels portés à Kévin. Le parquet avait alors lancé un appel à témoin pour retrouver l'agresseur, appuyé par un portrait robot. Or celui-ci ne correspondrait en rien à la description de l'agresseur présumé, qui est passé aux aveux.
Ce dernier serait une connaissance de la victime, qu'il côtoyait depuis le collège. Cet élément vient contredire une nouvelle fois le témoignage de la petite amie de Kévin. Celle-ci avait déclaré à la section de recherche de Reims que l'homicide devait son origine à "un échange de regards" entre deux hommes qui ne se connaissaient pas.
Un guet-apens ?
Plusieurs témoignages recueillis par nos équipes attestent que la jeune femme avait pu avoir un intérêt à couvrir le suspect. Celle-ci pourrait avoir entretenu une liaison avec l'intéressé peu de temps avant les faits.Lors de sa garde à vue, l'agresseur présumé aurait chargé le témoin. Selon lui, la petite amie de Kévin aurait été l'organisatrice de l'homicide ; lui n'aurait fait qu'exécuter ses ordres. Les enquêteurs tenteront de déterminer quel rôle, actif ou passif, la petite amie de Kévin a réellement joué dans l'affaire.
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