À cette malheureuse occasion, le syndicat UFAP-Unsa justice pointe des « incohérences de fonctionnement ». « Certains détenus sont suivis par le SMPR (service médico-psychologique régional) et une commission prévention suicide se réunit tous les 15 jours. Là, il est décidé de placer certains détenus sous surveillance particulière. Ainsi, nous assurons des rondes la nuit et nous avons une vigilance spéciale de ces personnes qui sont soit suicidaires, soit fragiles, soit toxicomanes. Or, on leur donne leur traitement médicaments pour 2, 3 voire 4 jours à l’avance, si il y a un jour férié en plus du week-end, et ils sont susceptibles de mettre fin à leurs jours avec ces doses-là. C’est presque une incitation pour des gens qui sont dépendants et peuvent céder à la tentation de tout prendre d’un coup. C’est peut-être ce qui s’est passé cette fois. Et nous sommes là pour palier cette contradiction ».
Prison de Perpignan : un détenu retrouvé mort et un autre surveillant agresséhttp://www.lindependant.fr/2017/11/08/prison-de-perpignan-un-detenu-retrouve-mort-et-un-autre-surveillant-agresse,3067952.php
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