Selon une association, 1700 chiens et chats adultes avaient été abattus entre 2010 et 2013
L’affaire avait fait grand bruit, en 2014, en Béarn, suite aux révélations de l’association Animal Cross, mais s’était soldée, sur la plan judiciaire, par un simple rappel à la loi d’un des soigneurs du refuge SPA (Société protectrice des animaux), aujourd’hui en retraite.
Selon Animal Cross, 1700 chiens et chats adultes avaient été abattus entre 2010 et 2013, à Pau-Berlanne. Pour les années 2012 et 2013, la moitié l’aurait été avant le délai légal de 10 jours (8 jours francs selon la loi), délai réservé à la recherche des propriétaires
Ce mardi soir, Benoît et Valérie Thomé, responsables locaux de l’association qui entend relancer l’enquête, ont annoncé que la vétérinaire qui était en fonction en 2013 était convoquée mercredi 10 mai, à 9 heures devant la chambre de discipline de l’Ordre des vétérinaires de Nouvelle-Aquitaine, à Bordeaux.
"Environnement consentant’
Selon l’association, ces "massacres" qu’elle dénonce "n’auraient pas eu lieu sans un environnement consentant". L’association rapporte que la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a conclu à la conformité de la SPA à deux reprises, en 2012 et 2013.
Piqués directement au cœur sans étourdissement préalable, semble-t-il, les animaux adultes "euthanasiés" étaient ensuite placés dans des congélateurs en attendant le passage de l’équarisseur, tous les jeudis.
Sur la seule année 2013, les registres récupérés par huissier font apparaître que 56% des animaux (152 chiens et 258 chats) auraient été éliminés avant la fin des 10 jours.
L’avocat d’Animal Cross, Me Christophe Arcaute, du barreau de Pau, a déposé une nouvelle plainte devant le doyen des juges d’instruction pour actes de cruauté et sévices graves.
"Sud Ouest" n’avait pas réussi à joindre la vétérinaire mardi soir.
A La Unehttp://www.sudouest.fr/
Ce mardi soir, Benoît et Valérie Thomé, responsables locaux de l’association qui entend relancer l’enquête, ont annoncé que la vétérinaire qui était en fonction en 2013 était convoquée mercredi 10 mai, à 9 heures devant la chambre de discipline de l’Ordre des vétérinaires de Nouvelle-Aquitaine, à Bordeaux.
"Environnement consentant’
Selon l’association, ces "massacres" qu’elle dénonce "n’auraient pas eu lieu sans un environnement consentant". L’association rapporte que la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a conclu à la conformité de la SPA à deux reprises, en 2012 et 2013.
Piqués directement au cœur sans étourdissement préalable, semble-t-il, les animaux adultes "euthanasiés" étaient ensuite placés dans des congélateurs en attendant le passage de l’équarisseur, tous les jeudis.
Sur la seule année 2013, les registres récupérés par huissier font apparaître que 56% des animaux (152 chiens et 258 chats) auraient été éliminés avant la fin des 10 jours.
L’avocat d’Animal Cross, Me Christophe Arcaute, du barreau de Pau, a déposé une nouvelle plainte devant le doyen des juges d’instruction pour actes de cruauté et sévices graves.
"Sud Ouest" n’avait pas réussi à joindre la vétérinaire mardi soir.
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