Inconnu de la police et des services judiciaires, qui était Nicolas Causse, dont le corps a été retrouvé dans un immeuble de la rue Palissy à Agen vendredi ? Les témoignages seront précieux.
Rue Valence c'est une impasse, qui mène au groupement départemental de la gendarmerie nationale. Au numéro 1, la porte commune est ouverte. Au fond du couloir, une porte fermée.
Hier dans la matinée, les enquêteurs chargés de faire le clair dans la mort de Nicolas Causse, 34 ans, retrouvé sans vie dans le couloir d'un immeuble de la rue Palissy vendredi, ont perquisitionné son appartement. La plus proche des voisines garde le calme d'une riveraine abonnée de la rubrique criminelle dans le quartier depuis dix ans. De source judiciaire, cette perquisition n'a rien donné.
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Hier dans la matinée, les enquêteurs chargés de faire le clair dans la mort de Nicolas Causse, 34 ans, retrouvé sans vie dans le couloir d'un immeuble de la rue Palissy vendredi, ont perquisitionné son appartement. La plus proche des voisines garde le calme d'une riveraine abonnée de la rubrique criminelle dans le quartier depuis dix ans. De source judiciaire, cette perquisition n'a rien donné.
«Aucun problème»
«On n'a jamais eu de problème avec ce monsieur» explique cette retraitée, de retour chez elle depuis hier soir. «Il y avait bien quelques soirées animées mais rien de méchant. Si cela s'était répété, on aurait réagi mais là, non, vraiment rien à dire sur sa vie dans son appartement.» Nicolas Causse vivait seul, «on apercevait de temps à autre une fillette. Il y avait bien quelques allées et venues mais rien d'extraordinaire. Un homme très discret.» Si discret «qu'il ne disait pas bonjour, on ne se connaissait pas vraiment.»
Curieux
Ce trentenaire originaire du Rhône vivait dans cet appartement «depuis trois ou quatre ans» se souvient la voisine. Employé d'un supermarché à bas coût situé à moins de cinq minutes à pied de son logement, il n'avait semble-t-il pas de voiture. Dernier signe de vie sur les réseaux sociaux le 20 juillet dernier. Il a modifié la photo de son profil Facebook. La police ne lui connaît aucun antécédent judiciaire, à l'exception d'un contentieux autour d'une pension alimentaire non réglée. Sinon, rien à signaler.
Quelques centaines de mètres plus loin, au 31 de la rue Palissy, des passants jettent sans discrétion un coup d'œil à l'immeuble. C'est là que le corps de Nicolas Causse a été découvert par un ami proche locataire d'un appartement en fond de jardin. «Il est choqué» raconte un voisin du 31. «Il dit qu'ils se connaissaient bien» Bière à la main, deux types s'éloignent et remontent vers la place Armand Fallières.
Il l'aurait vu la veille
L'immeuble est composé de logements T1 ou T2. Un locataire descend. «Il y a des gens qui s'arrêtent pour regarder à l'intérieur, ça craint quand même.» La porte d'entrée est béante. Dans le couloir où il est impossible de passer à deux de front, Nicolas Causse inanimé était là. Les pompiers l'ont sorti sur le trottoir pour tenter de le ramener à la vie.
Personne dans l'immeuble n'avait croisé la route de Nicolas Causse. Toxicomane avéré, son pote quadragénaire, celui qui l'a trouvé, ne l'avait pas vu depuis la veille. Il a été entendu comme les autres locataires du 31 rue Palissy dans la soirée de vendredi.Il semble se souvenir des bleus visibles, mais ne sait pas les dater dans les jours précédents.
Dans le couloir, affirment à tort ou à raison des locataires, des traces récentes aux murs attestent que le corps a été transporté. La brume persiste, y compris pour cette plaie au menton, alors qu'aucune trace de sang n'était visible sur les vêtements ou dans le couloir.
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