Quand le grand jeune homme se présente à la barre, il suscite l’étonnement des magistrats et du public. « Je suis pressé, le travail m’attend », explique-t-il pour justifier qu’il se présente à la barre du tribunal de Vesoul en complète tenue d’électricien.
Condamné à l’automne 2015 à trois mois de prison ferme pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, l’homme avait bénéficié d’un aménagement de peine pour lui permettre d’exercer son activité professionnelle. À l’époque, il était technicien de maintenance dans une entreprise de la région grayloise. « J’ai été appelé sur une panne. J’étais stressé, sous la pression de l’arrêt de la production », souligne-t-il. « Je n’arrivais pas à me concentrer, ça me grattait ! » Pour être à l’aise dans son intervention, il avait donc neutralisé son bracelet électronique à l’aide d’une pince coupante. « Il me restait dix jours pour arriver à la fin du contrôle », regrette l’intéressé, âgé de 28 ans, qui peut compter sur le soutien indéfectible de son papa adoptif.
« La justice vous tend une dernière fois la main », a insisté Gabi Bouyssou, substitut du procureur, à l’intention du prévenu qui a été condamné à 100 jours-amendes à cinq euros.
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