Le voleur à la roulotte récidiviste écope de 6 mois de prison ferme

Mardi, un Carcassonnais a été jugé pour cinq vols à la roulotte et deux tentatives, à Villesèquelande, Villepinte, Bram, Arzens et Raissac-sur-Lampy.
S'il n'a pas voulu donner le nom de ses deux complices lors de sa garde à vue, il n'a pas non plus daigné être présent au palais de justice, mardi. C'est donc par défaut que Mathias G., âgé de 28 ans, a été jugé pour cinq vols à la roulotte, ainsi que deux tentatives. Des faits commis à Bram dans la nuit du 3 au 4 janvier dernier. Mais aussi à Arzens, Raissac-sur-Lampy, Villesèquelande, Villepinte et Bram au cours de la nuit qui a suivi.

Les portières côté conducteur pliées

Très vite, les gendarmes vont constater la similitude du mode opératoire utilisé par le prévenu, qui plie systématiquement la portière du côté conducteur pour voler ce qui se trouve dans les voitures (clés USB, autoradio, portables, sac à main, enceintes acoustiques)... Mais ils vont surtout remonter assez rapidement au prévenu, grâce à la Peugeot 106 de couleur bleu foncé qu'il a utilisée avec deux complices pour écumer les villages. Un véhicule vu par plusieurs témoins sur les lieux de vols. C'est ainsi que le 18 janvier dernier, les gendarmes se sont rendus au domicile bramais du prévenu, où près de 10 g d'herbe de cannabis ont été saisis... Avec la procédure incidente qui va avec.

Mardi, selon les éléments livrés par la présidente Céline Fleury, le prévenu a reconnu plus ou moins les faits, si ce n'est deux vols. Sans profession, son casier judiciaire fait état de deux condamnations, dont la dernière a été prononcée le 15 mars dernier, pour des faits de violences conjugales.

Un an ferme requis

Mardi, lors de son intervention, le vice-procureur Laurent Couderc n'a pas manqué de saluer le bon esprit des sept victimes, "qui ne sont pas ici pour battre monnaie, malgré les dégradations systématiques qui ont précédé les vols". Et de relever la "persévérance" du prévenu dans une même nuit et des lieux différents. "Il a de la suite dans les idées. On recherche des objets à voler, et quand on ne trouve rien, on passe à côté..."
Au regard de la personnalité de Mathias G., un an de prison ferme a été requis à son encontre par le représentant du ministère public. Le tribunal, pour sa part, a trouvé bon de peser le pour et le contre. Avant de finir par prononcer une peine de 6 mois de prison ferme, dont il a été dit qu'elle n'avait pas lieu à être aménagée. 
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