Assurance à 200.000 euro
L’enquête a commencé à la suite de la destruction par le feu d’un snack, avenue de la Capelette, dans le 10e arrondissement de Marseille. L’origine criminelle du sinistre ne semblait guère faire de doute, dans la mesure où de fortes concentrations d’hydrocarbure avaient été décelées. Le suspect semblait tout désigné : un adolescent de 13 ans qui se retrouvait entre la vie et la mort, très grièvement brûlé.Mais l’enquête devait mener les enquêteurs sur une autre piste. Premier élément : le propriétaire du snack incendié avait souscrit une assurance de 200.000 euro en cas d’interruption de travail. Deuxième élément : des jeunes du quartier avaient été sollicités pour « un coup à l’assurance » contre une somme de 300 euro.
Gérant écroué
Fin avril, le gérant, son ancien cuisinier et l’adolescent, auteur présumé de l’incendie, étaient placés en garde à vue. C’est l’ex-employé qui aurait été chargé de recruter et de rémunérer un incendiaire afin que le patron du snack touche la prime d’assurance. Ce dernier a été mis en examen et écroué et le mineur soupçonné remis en liberté, avant d’être prochainement convoqué devant la justice.http://www.20minutes.fr/dossier/escroquerie
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