"Je plaide coupable. Je me rappelle pas de tout, mais je lui ai porté des coups. Il n'y avait pas de tiers, ce ne peut être que moi." Coup de théâtre, ce jeudi matin, devant la cour d'assises de l'Hérault. L'accusé, Jean-Luc Marcon, un ancien gendarme de 55 ans, a reconnu ce qu'il niait farouchement depuis quatre ans. Oui, il s'est bien montré violent envers Laure Touati, sa compagne retrouvée morte dans le lit conjugal, le 28 mai au matin, dans leur appartement de la rue de Cherchell à Montpellier.
Multiples fractures et traces de strangulation
L'autopsie a établi que la victime était morte des suites d'un violent coup porté au foie, et avait noté de multiples fractures des côtes, des traces de coups récentes et anciennes et de strangulation. Elle avait au cours des quatre années précédentes déposé au moins quatre plaintes pour des violences commises par son concubin, qu'elle avait par la suite retirées. Souffrant de problèmes psychologiques, elle avait également été hospitalisée à 12 reprises entre 2010 et 2012, en expliquant au personnel médical qu'elle était victime de violences conjugales.
Déjà condamné pour violences conjugales
Des accusations que l'ancien gendarme avait toujours niées jusqu'à aujourd'hui, expliquant les marques trouvées sur le corps de son épouse par sa prédisposition à chuter dans les escaliers. Toutefois, Jean-Luc Marcon a déjà été condamné à un an de prison avec sursis pour des violences psychologiques sur sa première épouse, ce qui lui avait d'ailleurs valu une interdiction de porter son arme. Le verdict est attendu samedi.
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