C'est une infirmière qui a constaté qu'un patient de l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens avait des marques anormales sur l'un de ses bras. Elle s'en est ouverte à sa hiérarchie ainsi qu'à l'association qui s'occupe du malade placé sous tutelle.
Cette dernière a déposé plainte contre un infirmier qui avait particulièrement en charge ce patient lorsque celui-ci venait à l'hôpital.Les responsables de l'association ont d'abord demandé à la victime, un homme âgé de 35 ans, ce qui se passait. Celui-ci a eu quelques peines à verbaliser ce qu'il subissait lorsqu'il se trouvait en présence de cet infirmier, âgé de 46 ans.
Il est apparu qu'il avait fait de ce patient son souffre-douleur. Il lui a fait subir des sévices physiques légers. Notamment à l'aide d'une pince à viennoiseries. Les marques laissées par les dents de cette pince sur les bras de l'homme avaient alarmé l'infirmière, qui a donné l'alerte.
Une enquête a été ouverte et confiée aux enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Bordeaux. Il est apparu que les faits se déroulaient depuis juillet 2013. L'infirmier a été convoqué la semaine dernière par les policiers de la BSU.
Au cours de son audition, il a admis les faits en donnant des justifications qui ont quelque peu surpris les enquêteurs.
Des actes et des arguments qui vont conduire l'infirmier devant la justice. Déféré en fin de semaine dernière au parquet de Bordeaux, une convocation par procès-verbal devant le tribunal correctionnel lui a été notifiée. Il est par ailleurs mis à pied
http://www.sudouest.fr/2016/01/19/l-infirmier-avait-son-souffre-douleur-2247046-2780.php
Il est apparu qu'il avait fait de ce patient son souffre-douleur. Il lui a fait subir des sévices physiques légers. Notamment à l'aide d'une pince à viennoiseries. Les marques laissées par les dents de cette pince sur les bras de l'homme avaient alarmé l'infirmière, qui a donné l'alerte.
Une enquête a été ouverte et confiée aux enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Bordeaux. Il est apparu que les faits se déroulaient depuis juillet 2013. L'infirmier a été convoqué la semaine dernière par les policiers de la BSU.
Au cours de son audition, il a admis les faits en donnant des justifications qui ont quelque peu surpris les enquêteurs.
L'argument de l'animosité
Il est apparu que le soignant avait de l'animosité envers son malade, sans raison véritable. Il lui a tenu des propos humiliants mais aussi à connotation raciste, traitant notamment le trentenaire déficient de « sale nègre ». Il a aussi reconnu lui avoir fait subir de mauvais traitements, notamment avec la pince au seul motif qu'il ne l'aimait pas.Des actes et des arguments qui vont conduire l'infirmier devant la justice. Déféré en fin de semaine dernière au parquet de Bordeaux, une convocation par procès-verbal devant le tribunal correctionnel lui a été notifiée. Il est par ailleurs mis à pied
http://www.sudouest.fr/2016/01/19/l-infirmier-avait-son-souffre-douleur-2247046-2780.php
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