samedi 26 décembre 2015

Savoie : le Renault Espace démarre seul et percute un talus avec une fillette à bord

En juillet dernier, un Renault Espace 5 avait démarré tout seul, sans conducteur au volant. À son bord, une fillette de 8 ans était restée prisonnière avant que le véhicule ne percute un talus. Les propriétaires et parents ont porté plainte contre le constructeur français.
Une mésaventure pour le moins insolite et qui aurait pu virer au drame. Cette formule reflète parfaitement l'incident mécanique advenu à une famille en vacances à La Plagne, village de Savoie. Alors que le couple et ses enfants quittaient l'auto, garée sur un parking, le monospace s'est brusquement remis en marche. Le contact était pourtant coupé et la carte servant de clé, située à l'extérieur de la voiture. Dans le Renault Espace 5, la jeune Lila, 8 ans, est prisonnière de l'habitacle. Le véhicule dévale alors un premier talus de 20 mètres, heurte la route en contrebas, puis traverse la chaussée avant de s'immobiliser en équilibre sur le talus opposé.
Effaré, le père de famille raconte : «Sous nos yeux, alors que notre fille était encore à l'intérieur, en train de descendre de la 3e rangée de sièges et donc sans ceinture de sécurité, la voiture s'est remise en route, marche avant et a basculé dans le vide». Si sa fille a eu la peur de sa vie, elle est en revanche sortie indemne «par miracle». Saine et sauve, elle a pu s'extirper du véhicule avec seulement quelques contusions.
Suite à ce démarrage imprévisible, la famille a adressé un dossier complet, certificats médicaux à l'appui à l'assureur. Les experts se sont succédé avant que l'assureur ne décide de mettre en cause la responsabilité du constructeur français.

Renault assigné en justice

Les parents ont également adressé un courrier à la marque au losange afin que celle-ci rappelle tous les Espace 5 automatique pour qu'ils fassent l'objet d'un contrôle de sécurité. Courrier auquel Renault a répondu en demandant aux propriétaires de faire examiner «le câblage moteur du véhicule» dans une agence constructeur. La famille a alors décidé d'assigner Renault en justice le 12 octobre, en réclamant 70 000 euros. Soit la valeur du véhicule, plus des dommages et intérêts. «En rendant la chose publique, au moins l'information passera auprès de nos concitoyens», a argumenté le père de Lila pour justifier sa démarche.
Le groupe assure de son côté que ses analyses ne révèlent pas de dysfonctionnement. Pour l'heure, la responsabilité de Renault n'est pas engagée. En attendant la première audience au tribunal lieu mi-février, le mystère de la voiture folle demeure entier.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/26/2245304-savoie-renault-espace-demarre-seul-percute-talus-fillette-bord.html

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