Vandœuvre-lès-Nancy. La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) n’est pas qu’un tiroir-caisse à remboursements. Son service de traque et de détection des fraudes reste vigilant. En 2013, la Caisse s’interroge sur l’activité d’un infirmier vandopérien, qui enchaîne les patients à un rythme effréné.
En y regardant d’un peu plus près, la CPAM découvre qu’un important volume d’actes concerne des malades présentant des pathologies lourdes et qui sont soit hospitalisés au moment où les soins sont censés avoir été dispensés, voire parfois hors de la région.
La Caisse va alors faire un signalement à la police sur ce qui s’apparente à une fraude de grande ampleur. Le SRPJ de Nancy est saisi du volet judiciaire de l’enquête et en s’appuie sur le dossier de la CPAM pour lancer ses investigations.
Le 22 juin, l’infirmier suspect est interpellé puis placé en garde à vue. Il lui est reproché une fraude portant préjudice à la CPAM pour un montant de 206.000 €. Et 22.000 € au Régime social des indépendants (RSI).
Présenté à un juge d’instruction au terme de sa garde à vue, le soignant a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer sa profession.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-agglomeration/2015/07/06/vandoeuvre-les-nancy-patients-imaginaires-l-infirmier-epingle-pour-une-fraude-de-plus-de-200-000
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