Pas de plaie suspecte, pas de projectile retrouvé dans le corps, rien qui ne puisse permettre d'accréditer la thèse d'un homicide ou l'intervention d'un tiers. Découvert mort mercredi dernier dans son appartement de l'avenue du Parc, à Blagnac, un homme de 67 ans a sans doute succombé à un problème médical. C'est en tout cas l'avis des médecins légistes qui ont examiné le corps de cet ancien ingénieur informaticien. Ils ont estimé la date de sa mort autour du 1er juillet, soit une dizaine de jours avant la découverte.
Cet homme avait notamment travaillé chez Airbus avant de rencontrer de sérieux problème psychologique qui ont entraîné sa mise en retraite anticipée. Chez lui avenue du Parc, son comportement «particulier» a plus d'une fois embarrassé ses voisins, confronté à ses excès divers, déambulant nu certains jours, passant ses nuits ou ses journées à effectuer des trous avec sa perceuse ou ramassant tout ce qu'il pouvait dans la rue, transformant son appartement en un incroyable capharnaüm.
Un voisin impossible que personne n'a voulu prendre en charge. «Nous avons écrit partout, sollicité beaucoup de monde sans jamais obtenir de réponse», regrettent ses voisins. Ces efforts avaient également été appuyés par la police municipale de Blagnac. La personnalité du disparu inquiétait les responsables qui craignaient qu'un égarement du «malade» se transforme en violence sur les passants. Mais malgré des demandes répétées, aucun organisme n'a jamais réagi ni pris en charge la victime dont on ne saura jamais si un traitement médical «adapté» aurait pu l'aider à mieux vivre.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/21/2147231-l-ancien-ingenieur-etait-mort-depuis-10-jours.html
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