Une habitante de Villeneuve-Tolosane a découvert une tige de métal de 17 cm dans le moteur de sa voiture. La pièce, qui a percé le capot, vient-elle d'un avion ? Possible.
Sandrine, un œil sur le capot de sa Peugeot 408 troué de manière nette, raconte une curieuse mésaventure. La sienne. «Vendredi il était environ 12 h 30, peut être 12 h 35. Je roulais sur le périphérique extérieur et je passais les Ponts-Jumeaux, un peu avant le radar automatique qui flashe sur la voie opposée. Soudain un grand bruit. J'ai eu l'impression que quelque chose rebondissait sur ma voiture. J'ai pensé que mon pare-brise allait exploser…»
Cette jeune mère de famille reste sur sa trajectoire, regarder dans ses rétroviseurs sans rien apercevoir et après quelques secondes d'hésitation poursuit sa route. ? «J'ai pensé à un caillou ou un projectile lancé mais je ne venais pas de passer sous un pont et il n'y avait pas de camion bâché devant moi. Bizarre.»
La jeune femme, assistante de direction, reprend son poste de travail, raconte l'incident à se collègues «J'ai eu l'impression qu'une pièce beige claire était tombée de nulle part et avait rebondi sur ma voiture», répète la conductrice.
En fin de journée rentrée chez elle à Villeneuve-Tolosane, son compagnon, intrigué, va observer le trou dans le capot, environ 5 centimètres de diamètre. Il constate que la tôle est transpercée, comme l'isolant qui se trouve dessous. Et en ouvrant le capot, il retrouve coincé entre deux pièces du moteur une tige filetée de 17 cm pesant 275 gr ! Pas de doute, ce morceau de ferraille qui semble cassé à son extrémité a troué la tôle de la voiture.
D'où vient cette pièce métallique ? Un avion ? Cela paraît probable. Cela expliquerait la force verticale qui a permis de transpercer le capot comme une vulgaire boîte de conserve. Pour signaler l'incident, le couple est allé hier à la brigade de gendarmerie de Cugnaux puis à la gendarmerie des transports aériens, à Blagnac. «Peut-être que sur un avion il manque un bout important», s'inquiète la conductrice. Cette main courante permettra, peut-être de réaliser un constat amiable. Avec un commandant de bord ? L'idée donne le sourire à Sandrine. Elle réalise également sa chance. «À une ou deux seconde près, la pièce explosait le pare-brise ou le toit ouvrant de ma voiture !» Les conséquences auraient pu être beaucoup plus dramatiques. En février 2013 à Toulouse, sur l'A 64, un homme de 42 ans a été tué par une planche de bois qui s'est encastrée dans son pare-brise. Malgré une longue enquête, les policiers n'ont jamais pu savoir d'où cette planche s'était envolée.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/14/2124437-voiture-ete-transpercee-morceau-avion-tombe-ciel.html
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