L'autopsie pratiquée mardi sur le corps de Stéphane Arcangeli, 44 ans, froidement abattu, lundi matin, à bord de son fourgon professionnel, a mis en évidence six projectiles de gros calibre tirés à partir d'un revolver et concentrés sur le haut du corps de la victime. Une expertise balistique doit déterminer s'il s'agit de munitions 9mm. Six tirs groupés à travers le pare-brise de la fourgonnette qui n'ont laissé aucune chance à l'ancien détenu de la centrale de Lannemezan qui avait bénéficié d'un aménagement de peine depuis deux ans. Il était d'ailleurs sous bracelet électronique. Une surveillance qui permettait de vérifier qu'il se rendait bien à son travail tous les matins, au sein d'une entreprise de montage de meubles, à l'Union. Trois jours après cet assassinat, les enquêteurs du SRPJ de Toulouse passent en revue les multiples pistes pouvant être à l'origine de ce règlement de comptes. Une vengeance 13 ans après la séquestration et le meurtre du jeune Gaouti Bendareur ? Une affaire pour laquelle Stéphane Arcangeli a écopé de 22 ans de réclusion en appel, en 2007. Autre piste sérieuse : ces liens avec Nordine Belkacemi, cet autre portier de nuit abattu en décembre 2012, dans sa voiture, à Toulouse, par un commando lourdement armé. Une affaire toujours à l'instruction à la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux, en charge du crime organisé. Les deux hommes qui se connaissaient ont-ils gêné des appétits financiers féroces dans le milieu de la nuit ? Une hypothèse parmi d'autres.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/18/2127062-six-balles-dans-le-corps-d-arcangeli.html
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