Voici peut-être les limites des trocs improvisés sur les réseaux sociaux. Comme bon nombre de Toulousains, Sylvie* et son ami pensaient avoir flairé la bonne affaire en intégrant un groupe sur le réseau social Facebook, permettant d'acheter des produits pour bébé à prix cassés. Sauf que comme une cinquantaine d'autres Haut-Garonnais, ils ont visiblement été victimes d'une escroquerie. «J'ai intégré ce groupe grâce à une de mes amies. Elle connaissait une autoentrepreneuse qui proposait des articles pour la petite enfance à prix réduit. Ayant confiance en elle, j'ai dépensé plus de 60 € en commande fin mars, et aujourd'hui je n'ai toujours rien reçu», raconte Sylvie*, une mère de cinq enfants originaire de la Ville rose.
Si l'on se fie aux témoignages recueillis sur ce site internet, plusieurs centaines d'euros auraient été encaissées sans la moindre contrepartie. «Certains sont plus chanceux, puisqu'ils ont reçu le colis. Mais, la plupart d'entre nous sommes sans nouvelle. La vendeuse ne répond plus à nos appels. Joints par téléphone, Catherine* et son mari réfutent avoir floué ces jeunes mamans. «Nous avons envoyé la quasi-totalité des commandes. Je peux le prouver, puisque l'on a gardé toutes les traces. Ceux qui n'ont rien reçu, nous les avons remboursés via la plateforme de paiement en ligne Paypal», se défendent-ils. En ajoutant tout de même : «De toute façon, c'est leur parole contre la nôtre. Ces gens n'ont aucune preuve». Après avoir saisi la justice, les «victimes» espèrent régler cette affaire rapidement.
* Pseudonyme utilisé pour garder l'anonymat des protagonistes.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/13/2103551-des-toulousains-pieges-sur-internet.html
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