Le fils donne l'alerte
Un dispositif étendu aux berges et lit du Dropt (sur un périmètre de quatre kilomètres de côté) auquel se sont associés le colonel Facquet, commandant le groupement de gendarmerie de Lot-et-Garonne et le colonel Chapotard, qui dirige la section de recherches.Comme souvent en pareilles circonstances, les gendarmes n'écartent aucune piste pour expliquer la disparition de l'Anglaise. Mais la présence de ces deux officiers vient témoigner des nombreux doutes, sinon des suspicions, qui accompagnent les enquêteurs dans leur travail. Ces derniers sont mobilisés sur le terrain depuis samedi soir, quand le fils de Violet Price a pris contact avec eux pour indiquer que sa mère était absente du domicile
Un domicile dont chacun des huis était verrouillé. La voiture de la disparue était également stationnée devant la maison, à l'intérieur de laquelle aucune trace de lutte n'a été relevée. Seules deux tasses à café, dont une à moitié remplie, et une lumière encore allumée, font prospérer l'hypothèse d'un départ précipité. La locataire n'est pas non plus en possession d'un téléphone portable.
Une Anglaise discrète
Plus tôt dans la journée de dimanche, Violet Price (née Finnis), avait partagé un barbecue avec ses proches à Eymet. Vers 16 heures, elle a regagné son domicile dans lequel elle vit apparemment seule. Mais ne répondant plus aux appels de son fils, celui-ci s'est déplacé chez sa mère qui, selon lui, n'a jamais formulé la volonté de mettre fin à ses jours.Deux tasses à café, dont une à moitié remplie, et une lumière allumée, font prospérer l'hypothèse d'un départ précipité
Violet Price réside en France, et donc dans le Duraquois depuis environ trois ans. Veuve, l'octogénaire y a suivi son fils, entrepreneur. D'après les premiers éléments de l'enquête, et les témoignages de plusieurs de ses voisins, la native de Londres qui ne parlait qu'un français approximatif, ne sortait pas beaucoup de chez elle.
Dimanche en début de soirée, c'est la troisième équipe cynophile accompagnée d'un saint-hubert, un chien de chasse aux capacités olfactives hors normes, qui entreprenait des recherches pour retrouver la disparue. Un va-et-vient de gendarmes qui a fait sortir de chez lui ce voisin. « Elle a toute sa tête, cette femme est timide mais très polie. Elle ne doit pas être bien loin. » L'enquête, qui a déjà mobilisé quelque 70 militaires principalement de la compagnie de gendarmerie de Marmande, le dira prochainement.
http://www.sudouest.fr/2015/04/13/etrange-disparition-1889850-3603.php
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