dimanche 26 avril 2015

Attentat évité : trois personnes en garde à vue

Parmi les gardés à vue, figure un Français de 27 ans a été interpellé dimanche matin à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Son ADN a été identifié sur une brosse à cheveux découverte au domicile parisien de Ghlam.
Il est entendu depuis quelques heures. Un homme a été placé en garde à vue dimanche dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Sid Ahmed Ghlam, mis en examen et écroué pour assassinat et pour un projet d'attentat contre au moins une église de Villejuif, dans le Val-de-Marne, ont indiqué des sources concordantes, confirmant une information de M6.

Ce Français de 27 ans a été interpellé dimanche matin à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), selon une source policière. Son ADN a été identifié sur une brosse à cheveux découverte au domicile parisien de Ghlam, selon une source proche du dossier. Son degré d'implication éventuelle n'était pour l'instant pas connu. "On ne sait pas s'il est complice", a indiqué une source proche du dossier. Deux autres personnes ont été placées en garde à vue. Un homme est entendu depuis samedi après que les policiers ont identifié son ADN dans un voiture liée à Ghlam et une troisième personne, susceptible d'avoir apporté un possible soutien logistique à Sid Ahmed Ghlam, a été arrêtée et placée en garde à vue dimanche, selon une source proche, confirmant une information d'Europe 1
Une femme de son entourage entendue puis relâchée cette semaine
 
Depuis l'arrestation fortuite de Sid Ahmed Ghlam dimanche dernier, les enquêteurs tentent de déterminer les soutiens dont semble avoir bénéficié le suspect, connu des services depuis le printemps 2014 pour s'être radicalisé. Cette semaine, une femme de son entourage, interpellée mercredi à Saint-Dizier, en Haute-Marne, où a vécu Sid Ahmed Ghlam, a fait deux jours de garde à vue, avant d'être remise en liberté.

Les services d'enquête soupçonnent son projet d'attentat d'avoir été "télécommandé à distance" par "un ou de mystérieux" hommes établis vraisemblablement en Syrie et lui ayant "ordonné clairement" de frapper des églises. "Ce type d'individu n'agit pas seul", a déclaré de son côté le Premier ministre, Manuel Valls, qui a évoqué "une commande (...) pour cibler une église". Les enquêteurs s'interrogent aussi sur l'importance et la provenance de l'arsenal retrouvé dans sa voiture et à son domicile.
 

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