Gironde : il lui pointe un revolver sur la tempe au milieu d'un supermarché

Alors qu'il faisait tranquillement ses courses au magasin Carrefour de Lesparre, un sous-officier de gendarmerie a spontanément repris du service, mercredi soir vers 19 h 45 pour mettre fin à une violente bagarre qui se déroulait depuis quelques minutes devant l'entrée du supermarché.

Ce sont les cris d'une cliente affolée qui ont alerté le militaire. Abandonnant son chariot de provisions, il s'est alors dirigé vers l'entrée pour voir ce qui se passait. Un homme était à terre et un autre avait placé le canon d'une arme de poing sur sa tempe.
Le gendarme, en civil puisqu'en repos, a immédiatement décliné sa qualité et sommé l'homme armé de jeter son revolver. Cette intervention a suscité un instant de trouble qui a permis à l'homme menacé de se dégager et de tenter de prendre la fuite. Il a été rattrapé par un agent de sécurité du magasin qui avait déjà essayé de séparer les deux hommes mais avait reçu un jet de gaz lacrymogène.

Outrages et rébellion

Bien qu'handicapé après avoir respiré le gaz, il a tenté de maîtriser ce deuxième homme, tandis que le gendarme s'occupait de l'individu armé. Celui-ci a également tenté de s'échapper et a enfourché un scooter au guidon duquel se trouvait un autre individu. Mais voyant que son adversaire était parvenu à rentrer dans le magasin, il est descendu du deux-roues et a tenté de le rejoindre. Il s'est de nouveau retrouvé confronté au 1,90 m du gendarme, qui est cette fois parvenu à le désarmer. Maintenant l'individu d'une main, il a réussi à s'emparer de l'arme et à le tenir à distance avec son autre main.
À ce moment, une patrouille de la brigade de Lesparre arrivait sur les lieux. Avec comme première vision, un homme de dos, armé d'un revolver. Un des gendarmes a alors fait une sommation d'usage avant de reconnaître son collègue.
L'individu au revolver, qui s'est révélé factice, a été interpellé. Mais il a continué à gesticuler et à insulter les gendarmes, en tentant de les frapper.
Ils sont néanmoins parvenus à le mettre dans leur véhicule et à le conduire à la brigade où il a continué ses outrages et donné des coups de pied dans les bureaux.
Âgé de 25 ans, déjà connu de la justice, il devait être déféré au parquet de Bordeaux ce matin afin d'être jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bordeaux cet après-midi.

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