EN PLEINE NUIT, être violemment tiré de son sommeil et de son lit par deux hommes aux intentions belliqueuses est, à tout le moins, traumatisant.
deux intrus ont forcé la porte du pavillon à Roches-lès-Blamont, jeudi vers 2 h du matin. La visite n’a rien de courtoise. Le duo est armé d’un fusil. Il en veut à l’argent de l’octogénaire.
Sous la menace, les deux garçons exigent, que le vieil homme leur ouvre son coffre-fort. Comme il refuse, il essuie une volée de coups. Notamment à la tête. La résistance de la victime, ancien gérant d’une boîte de nuit dans le pays de Montbéliard, a eu raison de la détermination des deux malfrats, qui finissent par tourner les talons les mains vides. Sans se soucier davantage de l’état de santé de la personne âgée violentée, d’autant plus vulnérable en raison de son grand âge. L’octogénaire parvient à alerter par téléphone sa fille, qui se porte immédiatement à son secours et avise la gendarmerie de Blamont. Sérieusement blessé, le vieil homme a été hospitalisé. Il est d’ailleurs toujours en cours de soin.
Et côté agresseurs présumés ? Il se trouve que dans les heures suivant l’agression à Roches, un garçon se présente à la brigade de Blamont. Il prétend avoir été victime de violences perpétrées par des hommes qui l’auraient forcé à braquer un homme âgé de Roches-lès-Blamont. L’histoire servie est tellement bancale, que les gendarmes de Blamont et leurs collègues de la brigade des recherches chargés de l’enquête vont cuisiner la prétendue victime jusqu’à ce qu’elle passe aux aveux. L’homme a bien participé à l’équipée sauvage. De son plein gré. Déféré samedi soir devant le juge d’instruction puis le juge des libertés et de la détention, il a été placé sous mandat de dépôt. Son acolyte a été intercepté à la sortie de son domicile lundi soir. Il sera présenté aujourd’hui à la justice. Les deux garçons sont âgés d’une vingtaine d’années, résident à Mathay pour l’un, Blamont pour le second et ne traînent pas derrière eux des casiers lourds comme des boulets. Juste, avaient-ils entendu dire sur le plateau de Blamont que la victime conservait de l’argent à son domicile. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’ils prennent les armes et le chemin de l’agression.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2014/11/25/l-octogenaire-defend-son-coffre-fort
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