jeudi 2 octobre 2014

Vallègue : accusé de «meurtre» le père de famille reste hospitalisé

Presque trois semaines après la mort d'une mère de famille de 32 ans, à Vallègue dans le Lauragais, son compagnon reste hospitalisé. Il a été officiellement mis en examen pour «meurtre».
Les investigations sur le meurtre d'Angelica Randriambololona, cette mère de famille de 32 ans tuée à coups de couteau dans la soirée du 18 septembre, à Vallègue dans le Lauragais, n'ont pas encore vraiment progressé trois semaines après les faits. Le mobile de ce drame familial demeure obscur. Le compagnon de la victime, père de ses trois enfants et suspect numéro 1, est resté très discret face aux gendarmes de la brigade des recherches de Villefranche-de-Lauragais puis face à la juge d'instruction Sun-Yung Lazare. La magistrate l'a mise en examen pour «meurtre» après l‘ouverture de l'information judiciaire.

Le suspect a-t-il voulu se suicider ?

Jusqu'à présent, cet homme de 34 ans, chauffeur-livreur après avoir quitté la Légion Étrangère voilà plus de dix ans, pense surtout à se soigner. Dans les heures qui ont suivi le drame, sans doute en fuite, il a en effet été grièvement blessé lors d'un accident sur l'autoroute à Bram, dans l'Aude (1). Sa Peugeot 307 a été totalement défoncée lors d'un choc contre un poids lourd. Un accident qui interroge les enquêteurs. En effet, rien de concret n'explique la collision qui a été très violente.
Le conducteur en fuite a-t-il voulu se suicider ? L'hypothèse est «envisagée» selon une source proche du dossier. Mais pour l'instant rien ne permet de l'accréditer. Il est également envisageable qu'après la violente altercation avec sa compagne, cet homme a été «troublé» et pas suffisamment vigilant. D'ailleurs curieusement au regard de la gravité de ses blessures, ce conducteur a choisi de fuir dans la campagne avant de se rendre un peu plus tard, épuisé. Opéré dès le lendemain, il est depuis soigné à l'hôpital Purpan. Son état de santé s'est amélioré et cet homme, désormais officiellement placé sous mandat de dépôt, doit très rapidement être rapatrié à l'unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de l'hôpital Rangueil.
Il devrait être réentendu plus tard par la juge d'instruction. Peut-être expliquera-t-il alors les raisons de son geste ? Des difficultés dans le couple auraient été envisagées mais restent, actuellement, au stade de l'hypothèse.
(1) Nos éditions du 20 et 25 septembre

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/02/1963643-an-apres-drame-jean-claude-remet-marche.html

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