A la barre, témoins et experts ont souligné l'absence de "déficit intellectuel" de l'accusée, qui se savait enceinte, et évoqué un contexte familial "difficile", marqué par le décès d'une mère alcoolique. "Le déni de grossesse n'est que partiel. Il s'agissait pour elle de la dissimuler aux autres", a développé un expert à la barre.
Déni de grossesse et dénouement tragique
L'entourage de Coralie, 28 ans, n'apprendra sa grossesse que dans la nuit du 11 au 12 février 2012, lorsque son employeur découvrira la jeune femme affairée à nettoyer le sol de l'établissement, imbibé de sang. Elle était "livide et très calme", a précisé la gérante à la barre.Ce soir-là, Coralie, accouche seule dans l'hôtel-restaurant de Puy-Saint-Vincent où elle travaille. Elle coupe elle-même le cordon ombilical, puis étouffe de sa main l'enfant avant d'errer à l'extérieur par -16°c et de le jeter froidement dans un ravin enneigé situé à proximité. Transportée à l'hôpital de Briançon à la suite de complications médicales, la trentenaire confie son acte au personnel de l'établissement et indique aux gendarmes où se trouve la dépouille de son bébé.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/2014/10/24/gap-dix-ans-de-prison-requis-contre-une-mere-accusee-d-infanticide-577692.html
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