L’auteur du cambriolage commis le 27 juillet à Revin, Mickaël Sitkiewicz, 18 ans, a été condamné à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel.
En récidive, le jeune homme, condamné à cinq reprises, avait pénétré dans la maison de l’une de ses connaissances, partie en vacances avec sa famille, en brisant une vitre de la buanderie. À l’intérieur, il avait dérobé deux téléphones portables et une chaîne en or avant d’être mis en fuite par le voisin tandis qu’il fouillait dans le garage. Munie du signalement du suspect et du témoignage de sa petite amie, devant qui le prévenu s’était vanté d’être l’auteur du vol, la gendarmerie était parvenue à confondre le Revinois.
Non sans avoir joué au chat et à la souris pendant de longues heures. Lors de son interpellation, le prévenu s’était enfui en sautant de la fenêtre du 2e étage d’une maison où il était hébergé. À la barre, Mickaël Sitkiewicz a exprimé des regrets et fait part de ses difficultés en prison, où il se trouvait pour la première fois. Le portrait du jeune homme, brossé par l’expert psychiatre et son éducateur, fait état « de troubles du jugement » et « d’un comportement difficilement explicable ». « Il passe facilement à l’acte et de façon quasiment compulsive », explique l’expert. « Il vole souvent des choses complètement inutiles. Il avait fait des progrès mais tout est retombé. Et comparé à ce qu’on demande à un citoyen normal pour s’insérer, ses progrès sont dérisoires », regrette l’éducateur.
Le substitut du procureur a requis trois années d’emprisonnement, dont deux avec sursis et mise à l’épreuve. En défense, Me Vallet s’est appuyé sur l’examen de personnalité et le rapport d’expertise pour réclamer une peine « thérapeutique » : « Plutôt que d’emprisonnement, c’est de soins dont il a besoin. Aujourd’hui, nous disposons d’un niveau de lecture supplémentaire au travers du rapport d’expertise psychiatrique. D’autre part, le prévenu connaît la prison alors qu’avant, il n’imaginait pas ce que c’était. » Reconnu coupable, Mickaël Sitkiewicz a été maintenu en détention et devra verser plus de 3 000 euros de dommages et intérêts au propriétaire de la maison cambriolée.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-cambrioleur-s-echappe-en-sautant-du-2e-etage-ia0b0n414476
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