Alors que les investigations se poursuivent pour déterminer l'origine des armes découvertes mardi matin dans une cave rue Van-Gogh, quartier Bellefontaine, à Toulouse, l'ensemble de ce butin ne semble pas porter la marque du grand banditisme. Même si cette saisie est prise très au sérieux par les enquêteurs du SRPJ, et qu'elle révèle une fois de plus l'inquiétante présence d'armes à feu, l'arsenal reste néanmoins «typique» de ce que l'on peut trouver dans les cités toulousaines. Découverte de manière fortuite lors d'une opération de voie publique, la cache contenait 11 armes à feu (six armes de poing dont du 9mm et 5 fusils) et des munitions de calibre 12. Un stock qui n'est pas d'une première jeunesse. Environ 2 barrettes de résine de cannabis ont également été saisies. La cache contenait également des emballages vides de produits stupéfiants. Comme souvent dans ces affaires, drogue et armes à feu sont intimement liés. Les trafiquants récupèrent fusils ou armes de poing issus parfois des cambriolages pour «sécuriser» leur business. De manière générale, certaines de ces armes sont mutualisées au sein d'un même clan et peuvent servir de moyens de pression supplémentaire pour régler des contentieux liés à la drogue. En décembre 2013, les policiers de la brigade territoriale du Mirail avaient déjà mis la main sur deux Kalachnikovs, un grand nombre de munitions, un revolver 357 Magnum et deux fusils de chasse. Quatre kilos de résine de cannabis avaient été saisis. Ce butin avait été découvert dans une cave d'un immeuble, cheminement Le Tintoret, également à Bellefontaine.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/31/1942535-mirail-une-cache-d-armes-et-des-questions.html
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