Cette habitante de Saint-Florent-sur-Cher n'en est pas à son coup d'essai. Sans emploi, Jennifer est déjà passé à onze reprises devant un tribunal pour avoir composé compulsivement le numéro 17, la mettant en relation avec le Centre opérationnel de gendarmerie (COG) ou pour des outrages aux gendarmes de Saint-Florent.
Une expertise psychiatrique ordonnée
A l'occasion de son jugement mardi en comparution immédiate, le tribunal de Bourges a également révoqué le sursis avec mise à l'épreuve d'une précédente condamnation à quatre mois de prison, qui lui avait été infligée le 4 juillet dernier pour avoir là encore harcelé la maréchaussée. Une expertise psychiatrique ordonnée pour le précédent procès, le mois dernier, avait diagnostiqué des "troubles graves de la personnalité", des "troubles anxieux et dépressifs" et une "altération du discernement".Évoquant un "dossier désespérant", M. Emmanuel Delorme, substitut du procureur, a comparé Jennifer à un "punching-ball. Plus on tape, plus vous revenez. Vous dites à chaque fois que vous allez arrêter, mais vous recommencez sans arrêt. C'est plus fort que vous". La jeune femme, qui refuse énergiquement toute hospitalisation, a été immédiatement incarcérée à la prison du Bordiot, à Bourges.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/20/1937091-637-appels-2-jours-prison-ferme-avoir-harcele-police.html
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