La nuit a été chaude à Port-Sainte-Marie. à la chaleur ambiante d'une nuit de juillet, s'est rajoutée celle des flammes qui ont englouti le hangar de stockage de caisses de bois de l'entreprise Sanz (voir notre édition d'hier). «Je ne pense pas que Port-Sainte-Marie ait connu un tel incendie un jour. Je suis resté du début à la fin, c'était impressionnant», raconte le maire William Kherif. «La fin», c'est aux alentours de 21 heures, quand le gros de l'incendie a été maîtrisé par les pompiers.
Deux lances toute la journée
Mais le travail des soldats du feu était loin d'être terminé. Toute la nuit de jeudi et la journée d'hier jusqu'en début d'après-midi, deux lances ont continué d'arroser les 4000 m² de bâtiment — dont il ne reste que les ossements métalliques — pour contenir les points chauds actifs et éviter de nouveaux départs de feu comme cela a pu être le cas vers 1 h 30.Les premières expertises réalisées sur place permettent d'y voir plus clair sur le départ des flammes. L'incendie serait donc d'origine humaine, autrement dit qu'il a fallu une action de l'homme mais sans pour autant qu'elle soit volontaire. Le feu est en revanche parti de l'extérieur, sur des cagettes disposées contre les locaux, à hauteur de la fin du quai SNCF derrière le bâtiment. Un jet de mégot aurait pu provoquer l'incendie même si la gendarmerie n'exclut pour l'instant aucune hypothèse.
Aucun impact sur l'emploi
Pour l'entreprise spécialisée dans les fruits, qui louait le hangar à la SNCF depuis quarante ans, la pilule est évidemment dure à avaler. Le hangar, le matériel contenu sont détruits. Les murs qui tiennent encore miraculeusement debout ont été grandement affaiblis par la forte chaleur. Le préjudice, notamment au niveau des machines, est estimé à un million d'euros. D'après William Kherif, qui a pu échanger avec Jacques Sanz, l'incendie ne devrait pas avoir d'impact au point de vue de l'emploi puisqu'aucun salarié ne travaillait sur le site. Certains éléments de la partie machinerie et des frigos ont d'ailleurs pu être sauvés.Enfin, la ligne SNCF Agen-Bordeaux, coupée le temps de l'intervention, a été rouverte peu avant 21 h 30.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/19/1921163-un-incendie-d-origine-humaine-a-un-million-d-euros.html
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