«C'est le procès de la négligence», résume la présidente élisabeth Gadoullet. à double titre car le dossier a fait l'objet d'une composition pénale. Mais Frédéric 1 ne s'est pas présenté pour la notification de la validation de la composition pénale, en dépit de d'appels téléphoniques et de courriers.
«Je n'ai reçu aucuns courriers», se défend Frédéric. Que reproche-t-on à Frédéric, boucher de son état ? Tout simplement de s'être comporté comme un cochon. Il a jeté dans le ruisseau deux batteries dont l'acide se répandait. Frédéric a fait un nettoyage de printemps, jetant sacs de matériaux de construction, chaises cassées, un vélo, des jouets usagers, etc.
Et comme la déchetterie était fermée quand il y est allé, il a tout laissé devant.
«Vous pouviez stocker chez vous. Qu'est que c'est que cette façon de faire. Vous êtes boucher. Vous êtes donc conscient que les animaux doivent être bien alimentés et qu'ils peuvent boire de l'eau polluée. Vous en avez pris conscience ?» interroge la présidente. «Oui, tout à fait», répond Frédéric. La présidente Gadoullet lui indique que l'Office national des milieux aquatiques estime qu'il n'a «aucune circonstance atténuante».
Marion de La Lande d'Olce, substitut du procureur, estime que Frédéric, a été plus que négligent dans ce dossier. «Il s'en est carrément fichu… La mairie a dû envoyer du personnel pour enlever les déchets». Elle requiert une amende et l'affichage du jugement à son domicile. Pour sa défense, Frédéric bredouille un «Je recommencerais plus» digne d'un enfant pris la main dans le pot de confiture. Le tribunal le condamne à 1 200 € d'amende mais rejette la demande d'affichage du jugement.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/30/1926437-le-boucher-s-est-comporte-comme-un-cochon.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire