Provocation
Sur la place de Damazan, les deux hommes se retrouvent et s'affrontent. Celui qui était jugé vendredi brandit soudain un couteau avec lequel il frappe violemment son adversaire. Heureusement, c'est la main avec laquelle la victime se protégeait que la lame transpercera de part en part. Me Fanny Comarmond, du barreau de Bordeaux, ne comprenait pas cette agressivité. Son client «se garait là, car c'était l'endroit le plus près de chez lui.» «L'agresseur, déplore-t-elle, l'a pris pour une provocation.»Le procureur constate que le casier judiciaire du prévenu comporte notamment trois condamnations pour menaces de crimes. «Ce jour-là, il est passé à l'étape supérieure.» Il requiert 30 mois de prison et le maintien en détention.
Me Gillet ne sait pas «où est placée la jalousie la plus aiguë». «Se garer systématiquement devant chez son ex ne me semble pas de nature à pacifier», souligne-t-elle.
Le tribunal a condamné le prévenu à deux ans ferme avec maintien en détention.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/15/1900636-deux-ans-ferme-pour-le-jaloux.html
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