Pas de trace de coups. "La disparition de cette jeune fille avait été signalée vers 13h00 et son corps a été retrouvé dissimulé dans un local, un débarras, vers 22h30", a ajouté le magistrat. Selon les premiers éléments de l'enquête, aucune blessure par arme ou trace de coups, n'était visible sur le corps de la jeune fille et la mort pourrait être due à un étouffement par strangulation ou par asphyxie mécanique, a indiqué une source proche de l'enquête. Le parquet a ordonné une autopsie.
Une piste interne privilégiée. Vendredi en fin de matinée, les gendarmes avaient mobilisé d'importants secours, autour du centre de rééducation thérapeutique pour enfants de Campestre, à Lodève, pour tenter de retrouver la jeune disparue. "La disparition avait été signalée par la direction du centre dans l'après-midi, nous avons aussitôt déclenché un ratissage dans la zone montagneuse alentour, en vain" a indiqué un officier du groupement de gendarmerie de l'Hérault. Les enquêteurs privilégient une piste interne à l'établissement, selon l'un d'entre eux.
Un établissement mixte. Selon son site internet, l'institut de rééducation Campestre fait partie du réseau des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) qui "ont pour mission d'accueillir des enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques s'exprimant par des troubles du comportement perturbant gravement leur socialisation et leur accès à la scolarité et à l'apprentissage". L'établissement de Lodève est mixte et accueille en internat trois élèves et 10 en semi-internat qui présentent des déficiences intellectuelles. Il accueille également des jeunes présentant des troubles du caractère et du comportement, 14 en internat et 36 en semi-internat.
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