«J’ai été trompé ... C’est la seule femme que j’ai aimée … Elle était dans mes bras et je la serrais, je voulais la retenir.» Les faits se sont déroulés le 19 août 2013. Le prévenu de 26 ans, qui racontait à la barre vendredi dernier son amour déçu, n’était pas particulièrement convaincant pour le président qui s’étonnait des traces de strangulation sur le cou de la victime. En ce jour de la Saint-Valentin, le procès restait dans les cordes de la prévention, celle de violences suivies d’une incapacité supérieure à huit jours. Le ministère public rappelait que «ce sont les hurlements de la jeune femme qui ont fait fuir l’agresseur». Ce dernier n’avait pas hésité à escalader le balcon quand il comprit que son ex ne lui ouvrirait pas. Il forçait la porte-fenêtre et pénétrait dans l’appartement. «Je ne voulais que récupérer mes vêtements.» Me Briat, pour la défense, tentait de ramener cette histoire à une banale affaire de cœur et de minimiser l’agression. Le tribunal condamnait toutefois le prévenu à 8 mois de prison dont 4 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire