Le vététiste a contourné la clôture pour s’approcher du parking. Il a remarqué que le jeune homme était inanimé. Sa première réaction a été d’alerter pompiers et médecins du Samu. Les secours n’ont pu que constater le décès du jeune homme dont le corps présentait des rigidités.
Quelques minutes plus tard, les gendarmes de la communauté de brigades de Belfort ont bouclé le parking du personnel de l’université et ses abords, avant d’éloigner les curieux. Histoire de ne pas « polluer » la scène. Selon des témoins, le corps ne se trouvait pas au pied du mur du bâtiment mais à quelques mètres. En outre, il ne présentait aucune trace de sang. En revanche, le défunt semblait avoir subi des traumatismes au niveau du nez et des côtes. Des éléments qui seront vérifiés lors de l’autopsie ordonnée par le parquet. À proximité de la scène, une paire de lunettes tordue et un bouton-pression semblable à ceux du pantalon, par ailleurs déchiré, porté par la victime, ont été retrouvés.
Les enquêteurs n’excluent aucune hypothèse
« Pour l’instant, nous n’en tirons aucune conclusion », a martelé Eric Haeffelé, substitut du procureur de la République de Belfort. Le lieutenant-colonel David Ribeiro, commandant du groupement de gendarmerie, a précisé que les enquêteurs n’excluent aucune hypothèse. Mais le capitaine Didier Gueriaud, officier de communication de la gendarmerie de la région Franche-Comté, a qualifié de suspectes les circonstances entourant la mort du jeune homme.Sous la direction du parquet, les gendarmes ont en effet pris toutes les précautions utiles. Ils ont fait intervenir les techniciens en investigation criminelle (TIC). Revêtus de combinaisons blanches, les spécialistes ont observé le corps, pris des photos et opéré des prélèvements aux fins d’analyses. Les TIC ont reçu le renfort des gendarmes de la section de recherches de Besançon et de la brigade des recherches de Belfort.
L’objectif des enquêteurs sera, dans un premier temps, de vérifier l’identité du défunt. Hier soir, le nom d’un étudiant en doctorat, jeune chercheur, circulait. De son côté, le maire de Sevenans, Didier Pornet, a simplement indiqué qu’il ne s’agit pas d’un enfant du village. Autre tâche des enquêteurs : reconstituer l’emploi du temps du défunt, pour savoir qui il fréquentait, avec qui il se trouvait avant son décès, et enfin, s’il a participé aux portes ouvertes de la journée de samedi et à la soirée qui s’en est suivie.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/19/mort-suspecte-d-un-etudiant-a-sevenans-(90)
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