Sur 85 places, ils sont 34 Lot-et-Garonnais à fréquenter l’IME de Moussaron à Condom : les familles qui dénoncent les maltraitances se demandent pourquoi leurs enfants ont été placés dans le Gers.
Dans la bouche des parents des enfants ayant fréquenté l’Institut médico-éducatif de Moussaron, la même question revient. «Comment se fait-il que notre enfant ait été placé à Condom, aussi loin de notre domicile ?». Au conseil général, Arnaud Sorge, directeur général des services, confesse que l’interrogation est «récurrente ». Il ajoute : «Le problème du placement en IME est délicat. La répartition géographique des établissements s’effectue à l’échelle régionale alors que les affectations sont nationales. Il y a un mécanisme national pour voir où sont les places disponibles.» Doit ensuite être prise en compte la spécificité de chaque établissement. «Pour les personnes atteintes de troubles neuropsychiatriques, résidant en Lot-et-Garonne, l’établissement d’affectation est l’IME de Moussaron, quand il y a des places.»
Monique Rongières, présidente du groupe Polyhandicap France, a apporté son soutien à l’action du collectif de parents ainsi qu’à celui des salariés et anciens salariés de Moussaron : «Il y a un manque criant de structures en France. C’est un drame. Pour les parents, c’est impossible de prendre en charge ces enfants chez eux. Aujourd’hui, mon grand souci, c’est de savoir comment sont pris en charge ces enfants». Pour l’heure, certains parents ont pris la décision de garder leur enfant plutôt que de le laisser dans le Gers. «C’est déjà une véritable épreuve de laisser son enfant dans un établissement en internat, alors quand cela se passe mal, on culpabilise encore plus» témoigne la maman d’un enfant qui n’aura passé qu’une semaine à Moussaron.
Dans la bouche des parents des enfants ayant fréquenté l’Institut médico-éducatif de Moussaron, la même question revient. «Comment se fait-il que notre enfant ait été placé à Condom, aussi loin de notre domicile ?». Au conseil général, Arnaud Sorge, directeur général des services, confesse que l’interrogation est «récurrente ». Il ajoute : «Le problème du placement en IME est délicat. La répartition géographique des établissements s’effectue à l’échelle régionale alors que les affectations sont nationales. Il y a un mécanisme national pour voir où sont les places disponibles.» Doit ensuite être prise en compte la spécificité de chaque établissement. «Pour les personnes atteintes de troubles neuropsychiatriques, résidant en Lot-et-Garonne, l’établissement d’affectation est l’IME de Moussaron, quand il y a des places.»
34 sur 85 places
Ainsi l’établissement gersois, mis sous tutelle par la ministre déléguée aux Personnes handicapées, après plusieurs dénonciations de maltraitances sur les pensionnaires, en novembre dernier, accueillait-il, fin décembre, 34 Lot-et-Garonnais sur 85 places. Pour les parents, membres du collectif constitué récemment, au-delà des problèmes inhérents à la structure de Condom, demeure un autre problème : le manque de structures. «Chaque fois que l’on voulait voir notre enfant, il fallait prévenir. Ensuite, ils avaient le temps de dissimuler ce qu’ils voulaient ou de nous montrer ce qu’ils souhaitaient que l’on voie, raconte la maman d’un enfant retiré depuis. Mon enfant était attaché pour les repas et lorsqu’il dormait. Si l’institut avait été plus proche, nous aurions pu aller le voir plus souvent et nous n’aurions pas eu à appeler pour avoir des nouvelles. Chaque fois, la secrétaire nous disait que tout allait bien.»Monique Rongières, présidente du groupe Polyhandicap France, a apporté son soutien à l’action du collectif de parents ainsi qu’à celui des salariés et anciens salariés de Moussaron : «Il y a un manque criant de structures en France. C’est un drame. Pour les parents, c’est impossible de prendre en charge ces enfants chez eux. Aujourd’hui, mon grand souci, c’est de savoir comment sont pris en charge ces enfants». Pour l’heure, certains parents ont pris la décision de garder leur enfant plutôt que de le laisser dans le Gers. «C’est déjà une véritable épreuve de laisser son enfant dans un établissement en internat, alors quand cela se passe mal, on culpabilise encore plus» témoigne la maman d’un enfant qui n’aura passé qu’une semaine à Moussaron.
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