Montauban. Les incendiaires de l'école arrêtés : deux ados de tout juste 14 ans
C’est en un temps record que les policiers de la BSU (brigade de sûreté urbaine) ont bouclé l’enquête faisant suite aux saccages et à l’incendie criminel allumé dans le réfectoire de l’école Marcel-Guerret sise au 28 de l’avenue Charles-de-Gaulle (nos éditions du lundi 2 et du mardi 3). Dès le sinistre maîtrisé dimanche peu avant 16 h 30 les experts de la police scientifique œuvraient dans les décombres et débris pour recueillir un maximum d’indice. Les policiers montalbanais impliquaient un maximum d’effectifs sur la conduite de l’enquête par audition du voisinage et surtout croisement des indices retrouvés sur place. Tant dans la rédaction des tags que par exemple les empreintes animales se trouvant mêlées à celles des auteurs des actes de destruction et dégradations innommables. C’est sur la foi d’un témoignage que les policiers trouvaient presque au bout de la rue la solution à leurs recherches dès mardi. Ils interpellaient deux jeunes ados de 14 ans tout juste qui ont pour reprendre une formule un peu usée des parcours de vie ou éducatifs des plus heurté. Confondus par les empreintes et indices recueillis sur place ils ne restaient pas longtemps silencieux. Et passaient aux aveux même si en la circonstance le terme semble bien fort pour un tel saccage perpétré dans une école de la République.
L'escalade imbécile de deux désœuvrés
Il faut savoir que le duo a sévi dans les lieux samedi soir puisque la cible n’est pas trop loin de leur gîte. Ils sont entrés par effraction, ont écrit des tags plus ou moins compréhensibles, cassé une fenêtre et ouvert les frigos.Puis dimanche dans l’après-midi le tandem est revenu sur les lieux de son forfait pour voir en plein jour les dégâts qu’ils avaient causé la veille. «Pour s’amuser, par désœuvrement» pour reprendre leurs minables justifications ils ont estimé que «l’œuvre» n’était pas finie. Ils ont pris les assiettes, les ont cassés dans toute la cour,planté couteau et fourchettes dans les faux plafonds arrachés, renversé et détruit du mobilier, avant d’enflammer la laine de verre. Et s’enfuir quand ils virent qu’ils ne pouvaient éteindre le feu qu’ils venaient d’allumer… La suite, c’est au moins 200 000 € de dégâts; 160 enfants de l’école transbahutés tous les midis au Ramierou. Les vandales pyromanes vont être présentés à un juge des enfants et peut-être iront-ils derrière des murs plus hauts. Reste à savoir qui va (et comment )solder la facture… car on voit mal une compagnie d’ assurance régler une telle somme sans sourciller.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/05/1767991-montauban-incendiaires-arretes-deux-ados-tout-juste-14-ans.html
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