Mardi matin, avenue Lucien-Lerousseau, un Béglais de 46 ans a été tiré du lit par les policiers d'élite du Groupe d'intervention de la police nationale. Les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine de Pessac ont prévu cet impressionnant dispositif car ils le savaient armé. Et pour cause
Le 20 décembre, lors d'une soirée arrosée passée dans un bar puis un restaurant, il avait eu des mots avec un des convives et avait quitté la table. Il était revenu au domicile de son interlocuteur où se terminait la soirée, muni d'une arme de poing. Il en avait fait usage à deux reprises, blessant le locataire des lieux au pied gauche.
Transporté à l'hôpital, ce dernier en était ressorti avec une incapacité totale de travail de 20 jours. Il avait supplié le corps médical de ne pas prévenir les services de police, avant de finalement porter plainte lundi dernier en livrant le nom de son agresseur.
Les policiers ne se sont pas trompés : l'homme est connu pour aimer les armes. Toutes les armes. En perquisition à son domicile, les enquêteurs ont découvert des centaines de cartouches de chasse, une arbalète et une machette, le colt qui a servi le 20 décembre, quatre fusils, des couteaux. C'est bien simple : dans chaque pièce se trouvait une arme dissimulée mais prête à fonctionner. Il cachait également 2 grammes de résine de cannabis.
Placé en garde à vue, le quadragénaire a reconnu les faits, assurant cependant que le deuxième tir était accidentel. Il devait être présenté hier au parquet de Bordeaux.
http://www.sudouest.fr/2013/12/26/interpelle-par-le-gipn-1413037-2760.php
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