Une cuisse écrasée, une voiture en miettes
«J’étais sur le point de partir, explique-t-il. J’ai d’emblée compris ce qui se passait avec le robot laveur. J’ai immédiatement appuyé sur le bouton qui stoppe net la machine». Aidé par d’autres clients, Antony dégage ensuite Rudy Saudemont : «Je l’ai calmé, il était très choqué et se voyait mourir». Résultat : Rudy souffre d’un écrasement de la cuisse. Sa voiture est quasi en miettes avec une portière arrachée, un pare-chocs et une aile très endommagés. Il dit, n’osant imaginer le pire : «Sans l’intervention rapide d’Antony Calviac, que me serait- il arrivé ?». Côté station-service Total, le gérant, peine encore à comprendre l’imprudence du client : «Un lavomatic est une machine. Elle n’est donc pas infaillible. Plusieurs règles doivent être respectées : la première : sortir de son véhicule pour le lavage et la seconde, ne pas ouvrir la portière avant la fin. Comme sur un manège où l’on ne descend pas en marche avant la fin du tour». Ce gérant certainement de bonne foi, se veut rassurant : «De toute façon, techniquement parlant le pire n’était pas envisageable : en cas de contre-force, le robot s’arrête automatiquement». Malgré tout, Antony Calviac tient à préciser : «La phase séchage est très lente sur ce robot et aucune information n’est donnée».Selon lui, ce robot serait très archaïque comparé aux autres des stations Total.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/22/1736714-toulouse-blesse-par-un-robot-laveur-de-voiture.html
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