Le tronc humain en décomposition, découvert la semaine dernière sur un chantier à Paris (XVIIIe), a été identifié mardi et il correspond à une ex-journaliste pigiste, a indiqué mercredi une source proche de l'enquête. Son père, Claude, employé de banque dans le Var , ne souhaite pas commenter l'affaire mais il explique dans Var Matin : "Je suis divorcé, mais mon ex-femme et moi avions une relation de grande proximité avec notre fille. On était en contact permanent avec elle."
"Elle n'avait pas de papiers d'identité avec elle, ils ont été retrouvés à son domicile. Seul manquait son iPhone blanc qui était désactivé ou déchargé", indique-t-il au quotidien local.
Selon Var Matin, la douleur de ce père est trop grande. "C'était une jeune femme comme on en voit peu", martele-t-il. "Les gens lui importaient beaucoup. Lorsqu'elle me parlait de ses reportages, elle racontait toujours l'histoire de gens qui l'avaient touchée. Je me souviens d'un sujet qu'elle avait réalisé sur les sans-abri. Elle ne s'était pas contentée d'être spectatrice. Une fois la caméra éteinte, elle avait, comme toujours, voulu être utile à ses pauvres gens", conlue-t-il auprès du quotidien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire