Charef, 15 ans, a été poignardé le 25 août dans le quartier Bourbaki, à Toulouse. Deux jours plus tard, un incident a éclaté entre «ses amis» et le personnel de l’hôpital Rangueil. Ses parents condamnent cette agression. Sabria et Bouamrane passent des heures au chevet de leur fils grièvement blessé lors de la rixe sanglante. Ils bénéficient aussi d’un élan de soutien et de solidarité des habitants du quartier des Izards où ils habitent.
Le 27 août, des jeunes ont agressé un membre de l’équipe médicale après s’être vus refuser l’accès à la chambre de votre fils. Comment réagissez-vous ?
Cette agression est inadmissible. C’est une honte que des jeunes se prétendant des proches de Charef, notre fils, ont pu agir comme cela. On ne connaissait pas ces personnes. On condamne ces violences d’autant plus que le personnel médical de l’hôpital fait un super boulot pour le soigner. On leur fait totalement confiance. Ils sont extrêmement dévoués.
Comment va votre fils ?
Physiquement, il récupère peu à peu. Il est toujours hospitalisé. Il s’est vu mourir et cela l’a profondément marqué. Parfois il pleure. Psychologiquement, il est marqué. Mais il est bien entouré. Il a sa famille et les infirmières à ses côtés.
Savez-vous comment tout cela est arrivé ?
Dimanche 25 août, il s’est embrouillé avec un jeune de Bourbaki. Charef et ses copains ont pris le dessus lors d’une bagarre pour un motif futile et encore très flou. Ce jeune est parti chez lui. Il est revenu avec ses parents, armé d’un couteau dont la lame faisait plus de 20 cm de long. Ils ont fait tomber Charef et le jeune lui a planté le couteau dans le thorax (1). Il avait une plaie de 55 cm, il aurait pu mourir ! Aujourd’hui, on fait confiance en la justice pour connaître les dessous de cette histoire.
(1) Un suspect de 24 ans, a été mis en examen pour violence avec arme et écroué
http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/04/1701489-parents-en-colere-ces-violences-a-l-hopital-sont-inadmissibles.html
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